Hugo Lapointe est de ces artistes qui auront connu la scène bien avant le studio. Il chante depuis toujours. Bon…tous les chanteurs disent que c’est dans la famille, mais dans son cas...
10 ans à peine et déjà, Hugo maniait les baguettes, exprimant sans retenue ses élans musicaux sur une batterie. L’instrument fait ensuite place à la guitare de façon toute naturelle. Du coup, plus que jamais stimulé par les cordes et des accords qu’il redécouvre chaque jour, Hugo se forge une personnalité musicale, donnant vie à des airs qui swingnent.
Porté par des accords qui ont leur place au soleil, au détour du jazz, du swing, du folk, voire du latino, Hugo s’immisce dans notre paysage musical en brandissant son zèle pour la fiesta et les rythmes qui ont du punch avec son album Célibataire paru en mai 2004. Hormis la pièce titre qui connait un franc succès sur les ondes radiophoniques, Hugo fait voyager sa musique jusque dans les rues de Buenos Aires où le vidéoclip On fait l’amour est tourné.
Avec Célibataire, Hugo Lapointe prolonge l’adolescence pour d’évidentes causes… génétiques. Festif, jouissif, latin et indolent, le plus crédible des ados qui, on l’avouera, n’était déjà plus célibataire, nous offre en février 2007 un album d’une grande profondeur, tout en nuances, et qui révèle tant les joies, les peines, les craintes et les fuites d’un homme qui le jour même de la parution de son album La Trentaine , franchis le cap des 30 ans.
Sur La Trentaine, Hugo relate avec humilité et humour les anecdotes d’une tournée pas méga star du tout, y chante une ode à…sa chatte, y fantasme toujours sur les demoiselles du quartier, et offre au public, qui l’aura apprécié au cours des dernières années, sa version très diffusée de 23 décembre de Beau Dommage. Hugo Lapointe y fouille aussi le répertoire pour offrir une relecture du Frigidaire de Tex Lecor, très personnelle.
Le choix festif d’un premier opus aux couleurs du début de la vingtaine faisait écho à une écriture accumulée au fil des ans, alors que son 2e album La Trentaine laisse clairement voir une progression vers le jeune adulte.
C’est avec grand enthousiasme que Hugo Lapointe reprend le sentier des studios d’enregistrement à l’été 2010 pour concocter son 3e album. Par ses textes et mélodies de cet album éponyme, Hugo jette un regard parfois candide, parfois mélancolique, parfois cru sur la vie de couple, l’amour, la famille, la société. Il ne s’y limite par ailleurs pas. L’auteur réfléchit, contemple, s’inquiète et commente aussi la vie, l’amour, la mort à travers ses propres textes mais également ceux inédits des Daniel Lavoie, Lynda Lemay, Luc De Larochellière, Daniel Boucher, Jamil, Pierre René de Cotret, Louis-Marie Mathieu et Brice Homs.
Claude Pineault (Mon ange...) et Jeff Grenier (Studio Monocube) coréalisent l’opus s’accoquinant avec de petits magiciens tel Guy Bélanger (harmonica), Christian Péloquin (guitares), Olivier Couture (batteries), Catherine Le Saunier (violoncelle), Andy King (trompette), Pat Gosselin (guitares et voix) et Jean-François Demers (voix).
En été 2013 Hugo Lapointe enregistre son quatrième album en carrière, LA SUITE. Fort de l’agréable expérience de collaboration, Hugo remet ça et, en plus de ses propres compositions, reçoit à nouveau des œuvres inédites de Maryse Letarte, Edgar Bori, Alexandre Poulin, Térez Montcalm, Alexandre Belliard, Jamil et Daniel Boucher. Comme si ce n’était assez, viennent ajouter leur touche personnelle en studio les Lost Fingers, Luc Bourgeois (Bodh’aktan) et Daniel Boucher.
À l'automne 2018 Hugo Lapointe est heureux de présenter Porté disparu, le premier extrait de son nouvel album Mon arc est une guitare à paraître le 19 octobre. Le renommé Éric Goulet en signe la réalisation. Il n’en fallait pas plus pour inviter à nouveau la référence québécoise de l’harmonica, le sympathique virtuose Guy Bélanger. Et pourquoi bouder son plaisir… Kim Richardson y contribue merveilleusement aux chœurs.
À découvrir cet automne!