Après 10 ans à faire danser les gens, Robert Robert finit par avoir beaucoup d'histoires à raconter. Assidu à l’école de la vie, il n’a jamais fait autre chose que de la musique, passant de Garageband au studio maison de ses amis, des raves d’entrepôts abandonnés aux festivals internationaux. Ses multiples rencontres l'inspirent et l'encouragent à écrire dans sa langue maternelle. C’est chez lui, au cœur du quartier Villeray à Montréal, qu’il compose seul ses nouveaux morceaux et prend la parole pour la première fois.
Né “Silicone Villeray”, un album de 11 chansons, à mi-chemin entre la confession et le biscuit de fortune. Les textes de Robert Robert s’inspirent de sa vie et de celles de ses amis/es, transformant le morose en positif et le laid en léger. Débutant son chemin dans sa chambre, sur son ordinateur, l'album a progressivement pris forme en studio avec Benoît Parent. Après 18 mois de travail acharné, “Silicone Villeray” était fini. Par acquis de conscience et professionnalisme excessif, Robert Robert le transmet à Félix Petit qui rouvre une partie des fichiers pour y apporter sa touche. L’album tombe ensuite accidentellement dans les oreilles d’Hubert Lenoir qui en deviendra finalement le co-producteur avec 6 mois de travail supplémentaires entre Montréal et Québec. La success story n’aurait enfin pu exister sans les touchers uniques de CRi, Marius Larue au mix et Richard Addison au matriçage.
Ce premier album en français, amalgame de gros beats et de slows d’un genre nouveau, né finalement le 28 mai sur l’étiquette Chivi Chivi. Robert Robert est nommé pour le prix Félix-Leclerc de la chanson, dans les catégories album alternatif à l’ADISQ et album pop au GAMIQ. C’est en trio qu’il parcourt le Québec à l’été, avec une dizaine de dates (headline Mural, FME, Festival de la Poutine, La Noce…) ponctuée par les Francos de Montréal.
Il présente le fruit de son été de tournée avec un vidéoclip pour Quand je veux je dors, un morceau écrit en référence aux milles jobs haïssables qu’il a fait dans sa vie. “C'est vraiment pas facile de faire des trucs qu'on aime pas pour du monde qui nous aime pas. Dormir c'est un peu ma rébellion contre tout ça, pour se laisser soi-même tranquille.” Même s’il adore son travail aujourd’hui, il continue de s’endormir un peu partout.