Comédien, animateur, auteur-compositeur et interprète, Maxime Desbiens-Tremblay est un jeune vétéran qui évolue dans le milieu artistique québécois depuis plus de 20 ans.
DES DÉBUTS PRÉCOCES
Maxime décroche son premier rôle à 9 ans dans la série Alys Robi, scénarisée par Denise Filiatrault. Malgré son jeune âge, il n’hésite pas à frayer dans la cour des grands, coanimant avec aplomb le talk-show Les Couche-tôt, signé Stéphane Laporte. En parallèle, Maxime s’adonne à une autre passion : la musique. Son expérience d’animation aux Couche-tôt lui donne l’occasion de côtoyer des grands de la chanson – Les Colocs, Robert Charlebois, Claude Dubois, Garou, Okoumé – et de les accompagner à la guitare dans le cadre du segment musical de l’émission. À 15 ans, il forme un groupe de blues et se produit au FestiBlues International de Montréal et dans quelques bars. Trois ans plus tard, il découvre le rock planant et oriente ses compositions dans cette veine.
DOUBLE VIE
Pour Maxime, la musique n’exclut pas le jeu, ni l’inverse. Il enchaîne ainsi les tournages, apparaissant dans plusieurs séries télé populaires, dont Urgence, Un gars, une fille et Mon meilleur ennemi, et dans le téléfilm L’histoire de l’oie. Les téléspectateurs le voient passer de l’adolescence à l’âge adulte dans la série Ramdam où il se glisse dans la peau de Manolo, rôle qu’il interprétera de 2001 à 2008 et grâce auquel il décrochera des nominations aux galas Métrostar (2005) et Artis (2006, 2008). Au grand écran, Maxime est de la distribution du film À vos marques... party!, sorti en 2006, et d’À vos marques... party! 2, deux ans plus tard.
UN PREMIER ALBUM
De 2005 à 2007, Maxime conjugue ses deux passions en jouant dans la comédie musicale Muguette Nucléaire, signée Marc Drouin, où il tient le rôle de Ti-Loup. En 2006, il fonde le groupe Éléphantine et fait paraître, deux ans plus tard, le maxi Sous le règne des lampadaires. Le rock aérien et planant du groupe se fait peu à peu remarquer et l’amène à présenter plusieurs spectacles. Suivra la sortie en 2009 d’un premier album, Le bonheur en 3D. Fort de cette première expérience, Maxime décide ensuite de se lancer en solo sous une nouvelle identité : Tremblay.
ÇA VA, ÇA VA
Passionné de voyages, l’artiste visite plusieurs pays d’Europe, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Mexique et le sud-ouest des États-Unis, de Las Vegas à la Death Valley en passant par San Francisco et le désert de l’Arizona. Ce dernier périple en forme de road trip a été une source d’inspiration pour Ça va, ça va, son premier album solo paru en 2012 sur étiquette Sphere Musique et réalisé en complicité avec Hugo Perreault. L’extrait Marie-Plastique ne tarde pas à se tailler une belle place sur les ondes radio, se hissant dans le top 15 BDS.
PORCELAINE
Toujours actif au petit écran, Tremblay décroche un rôle dans la série Les jeunes loups de Réjean Tremblay, diffusée de 2014 à 2016 à TVA. En 2015, Tremblay lance Porcelaine, coréalisé avec Éloi Painchaud. On y retrouve des arrangements musclés où dominent les guitares et une mine de riffs inventifs. Les pièces oscillent habilement entre rock mordant, folk atmosphérique et pop orchestrale. Plusieurs extraits ont fait belle figure sur les ondes radio : Aime/pardonne, Summer Love et À l’abri ont tous tourné, la première pièce se hissant en 5e place du Top 100 BDS. Tremblay prend la route pour présenter le concert inspiré de l’album à une trentaine de reprises. En 2016, Tremblay se joint à la formation Les brothers, qui regroupe cinq chanteurs, musiciens et comédiens. À ce jour, la formation s’est produite à plusieurs reprises dans différents festivals et spectacles.
BLEU SEPTEMBRE
En septembre 2018, l’artiste fait paraître Bleu septembre, son troisième album solo coréalisé avec Guillaume Chartrain, qu’il considère comme son opus le plus personnel et le plus accompli à ce jour. Délaissant la guitare acoustique pour les synthétiseurs et les rythmes électroniques, l’auteur-compositeur s’y dévoile avec authenticité et lucidité. Il s’interroge notamment sur le temps qui file, la pression de plaire et la nécessité d’être soi.