Descriptions des morceaux de l'album Depuis de Lydia Képinski

Depuis
Dans Depuis, j’incarne un chevalier qui va tuer des chimères, qui combat la peur commune du vide par le spectacle et qui, dans une quête parallèle, s’adresse à une dame (qui dans ce contexte n’est pas une dame) idéale et déjà prise. Par courtoisie - et parce que je sais que cette relation est impossible -, je ne vais pas jusqu’au bout de mon idée lorsque je dis dans le refrain: depuis que je sais je suis. 

L’imposture
Quand en 2020 on m’a retiré le droit de faire des spectacles, j’ai vraiment tout détesté. Il était prévu que je m’extraie plus ou moins jusqu'à la sortie du présent album, on avait même fait un spectacle “d’adieu” au Quai des brumes où j’ai vu - un bon 3h avant le début du show - la file de gens qui attendaient que les portes ouvrent. L’imposture, c’est que même si j’agis comme si je m’en crissais, c’est-à-dire avec désinvolture, c’est vraiment la chose dont je me crisse le moins au monde. 

MTL me déteste
C’était une radieuse journée de printemps, et je me demandais sincèrement comment Montréal aurait pu être plus belle. Je me disais qu’avec la fonte des neiges, n’importe qui qui m’en voulait n’aurait pas vraiment le choix de passer à autre chose. Je pensais à une personne en particulier et j’appréhendais le moment où nous allions irrémédiablement nous croiser, suite à l’événement qui nous avait séparés. J’aurais pu ne jamais croiser ladite personne, mais comme mon amie Marie-Clarys l’a si bien dit un jour : Montréal c’est p’tit comme mon cul. 

Deux jours
Deux jours, c’est l’histoire d’une petite incartade. Nous étions en tournée en France avec le groupe quand je me suis laissée prendre au jeu de la vie. J’ai alors pris un ensemble de décisions s’inscrivant en cohérence avec ce que j’avais envie de vivre à ce moment-là. 

Anthony C’est une chanson d’amour et de lucidité. D’amour, dans un premier temps, parce que cette personne a véritablement surgi dans ma vie de manière singulière et en renversant plusieurs paradigmes. De lucidité ensuite, car quand je l’ai rencontré, j’avais un bagage de restants de relations plutôt lourds duquel j’avais su isoler un dénominateur commun : moi. 

La saison des huîtres
J’ai rencontré cette personne en octobre. En gros, une huître, c’est quand même un animal qui a un excellent système de défense. Premièrement, l’huître ressemble à une roche. Ensuite, son unique muscle est super fort, ce qui la rend quasi impénétrable. Elle est extrêmement rugueuse à l'extérieur et pourtant extrêmement soyeuse à l’intérieur. Un être rempli de contradictions et très délicieux.

Vaslaw
Vaslaw [vaslave] est le prénom de l’illustre ballerin Vaslaw Ninjinski, danseur étoile d’origine polonaise au destin tragique. Dans ce morceau, c’est surtout un personnage menteur et fourbe vers lequel je suis malgré moi attirée.

Le texte évoque deux désirs antinomiques ; soit celui de s’approcher et celui de s’éloigner. C’est cette dynamique qui est représentée dans le vidéoclip par un duo de danse (réalisation Clara L’heureux-Garcia, direction de mouvement Lauri-Ann Lauzon) qui va un peu trop loin dans le contexte d’une soirée de karaoké banale à L’Astral 2000.

Malgré un discours assertif (je sais d’où je viens, je connais la chanson, je connais les accords), lequel je chante avec conviction, je suis au final engloutie par un train humain mené par Vaslaw (Danny de Matos), qui sort plutôt gagnant de cette aventure puisqu’il conserve sur moi son emprise.

Arbol
Arbol traite de ma relation avec la solitude et donc, nécessairement avec moi-même. Pour moi, la solitude n’est pas triste, car elle m’amène des choses que je considère comme essentielles. Mais des fois, je regarde mes choix et je me demande si j’ai fait le bon calcul. 

Anaël
Anaël est une fable liturgico érotique dans laquelle j’incarne une païenne en amour avec un jeune homme d’Église habité par une fois intense. Dans l’histoire, je suis antagoniste à l’amour réel de cet individu - soit l’amour de Dieu-, et j’échoue, au final, à la corrompre. 

Vacances-travail
Quand on part faire des shows, c’est techniquement du travail, mais puisqu’en même temps on voyage et qu’on a du plaisir, ça sonne parfois comme des vacances.

Chlorine
C’est une histoire d’amour en train de ne pas arriver. Pour ce qui est du décor, il s’agit d’une piscine de banlieue semblable à celle dans laquelle j’ai passé beaucoup de fins de semaine de mon enfance à Saint-Bruno-de-Montarville chez ma grand-mère où, en bon enfant unique, je passais mes journées à jouer aux jeux vidéos et à m’inventer des histoires dans le fond de la piscine, que j’inventais menaçante.

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