Dossier de presse de Sarahmée

Koriass, Sarahmée et Souldia s’offrent un trip d’ego

Simon Chabot, La Presse, 7 avril 2021

Ensemble, ils ont fait de J.A.M. le grand vainqueur de la compétition de rap La fin des faibles, diffusée à Télé-Québec, mais Koriass, Sarahmée et Souldia n’ont pas prêts à laisser leur place au sommet du rap québécois s’il faut en croire Épitaphe, leur nouvelle collaboration.

La pièce lancée par Koriass, dans la lignée du « brag rap », met en vedette trois rappeurs en grande forme, qui s’amusent chacun leur tour à chanter leur gloire sur une trame signée Ruffsound, Baxter Dexter et Kable Beatz.

Épitaphe s’ouvre sur des lignes on ne peut plus claires : « Y’a rien de nouveau en ville, on est toujours les bests/Tu m’arrives à la ch’ville quand on te fait la courte échelle », lance Koriass. Sarahmée enchaîne : « J’attends pas d’reconnaissance, j’l’ai fait dix ans sans Félix/Y’a pas de chances, soit t’es une légende, soit t’es un astérisque. » Et Souldia en ajoute une couche en concluant : « Je suis la honte, je suis la fierté de ma ville natale/C’est pas du fake, c’est du véritable/Fais pas d’erreurs d’orthographe dans mon épitaphe. »

Les trois artistes affichent aussi toute leur assurance, et une bonne dose d’humour, dans un clip lancé en même temps que la pièce.

 

Chronic Rap d’ici : édition du 7 avril 2021

Jonathan Travers, Le canal auditif, 7 avril 2021

Bienvenue dans l’univers de Chronic Rap d’ici, une chronique présentée par Le Canal Auditif et entièrement consacrée au rap québécois. Cet article bimensuel abordera les nouveautés, les spectacles à ne pas manquer, les entrevues et podcasts parus dernièrement et plus. La Chronic Rap d’ici, ça commence maintenant!

NOUVEAUTÉS

1. Koriass avec Sarahmée et Souldia – Épitaphe

Les trois juges de La fin des faibles se retrouvent le temps d’une chanson. Le trio l’avait d’ailleurs performée à l’émission lors de la finale. Tu te demandes qui a produit ce beat de feu? Un autre trio, celui de Ruffsound, Baxter Dexter et Kable Beatz. On s’entend que c’est probablement le track de l’année jusqu’à présent? Et que dire du clip ? Du gros stock!

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KORIASS - Épitaphe (avec Sarahmée et Souldia)

Louis-Philippe Labrèche, Le canal auditif, 2 avril 2021

Les trois juges de La fin des faibles s’allient sur le nouveau simple de Koriass : Épitaphe. Avec sa signature arrogante et « brag rap », la pièce rentre au poste avec quelques bonnes lignes. Le trio s’inspire de l’actualité pour livrer des lignes percutantes. Souldia s’inspire de Phoebe Bridgers, qui brise sa guitare, et de la vague de décès dans les CHSLD. Sarahmée ne laisse pas sa place non plus avec quelques bonnes lignes doublées d’une attitude pleine d’assurance.

La trame est signée par un trio de compositeurs : Ruffsound, Baxter Dexter et Kable Beatz. Ceux-ci offrent une pièce assez minimaliste où une voix chante ce qui ressemble à des chants traditionnels en boucle.

 

Sarahmée : après La fin des faibles, bientôt un 3e album

Radio Canada, 28 mars 2021

Après avoir passé les derniers mois sur les ondes de Télé-Québec comme juge de la compétition de rap La fin des faibles, Sarahmée s’apprête à lever le voile sur son troisième album, un opus marqué par la deuxième vague de dénonciations d’inconduites sexuelles et le mouvement Black Lives Matter (La vie des Noirs compte).

Mercredi dernier se tenait la finale de La fin des faibles, qui a couronné le jeune rappeur J.A.M., 22 ans, grand gagnant de la compétition, après une première saison convaincante menée par l'animateur Pierre-Yves Lord et les trois juges de l’émission, Souldia, Koriass et Sarahmée.

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Cette dernière était de passage au micro de René Homier-Roy pour parler de son expérience télévisuelle, de la montée en puissance du rap au Québec ainsi que des hauts et des bas de sa carrière de rappeuse.

Après la surprise de voir son nom associé à l’adaptation télévisuelle québécoise de l'émission End of the Weak, Sarahmée a dû composer avec la tâche délicate de porter un jugement public sur des gens qu’elle connaissait déjà dans la vie pour les avoir croisés dans le milieu du rap.

C’est pas évident. Je me suis retrouvée dans le siège de juge et je ne savais pas à quoi m’attendre. J’ai trouvé la tâche plus difficile qu’elle en a l’air. Il faut être attentif à tout ce qui se passe et je ne peux pas juger le passé de l’artiste; je dois juger ce que j’ai sous les yeux, pas ses antécédents comme rappeur ou rappeuse, décrit-elle.

Mais ça s’est bien passé. C’est des gens pour qui j’ai beaucoup de respect, et je pense que c’est réciproque, donc ça n’a pas été trop gênant pour moi de dire ce que j’en ai pensé.

Le Québec aime de plus en plus son rap

Sarahmée se réjouit par ailleurs de la montée en popularité du rap au Québec, comme en témoigne l’intérêt de la population pour des émissions grand public comme La fin des faibles.

Je dirais que [le rap] est de plus en plus structuré, qu’il est en pleine effervescence et qu’il se porte très bien, avance-t-elle. On a beaucoup de retard par rapport aux États-Unis et à la France, mais on rattrape ce retard-là.

Observer son frère Karim Ouellet

Sarahmée l’avoue d’emblée : elle n’a pas affiché sa fibre musicale aussi hâtivement que son grand frère, le chanteur Karim Ouellet. Pour ma part, ce n’était pas parti pour ça. Moi, j’étais une sportive à l’époque, quand j’étais plus jeune. J’étais une grande fan de musique, j’en écoutais beaucoup, mais je n’en jouais pas comme Karim, qui a commencé très tôt la guitare, à l’âge de 9 ans, explique-t-elle.

Mais, élevée dans une famille d’artistes – sa mère est également musicienne –, la musique a fini par s’imposer dans sa vie, de façon un peu inconsciente : Sans le savoir, je pense que j’ai absorbé beaucoup de choses. Et j’ai toujours senti que j’avais des choses à dire, ou du moins que je devais dire certaines choses. Je pense que je coche plusieurs cases de par ma vie et mon vécu.

Encaisser les refus et prendre du recul

Bien qu’elle mène maintenant une carrière enviable, la rappeuse affirme que le chemin n’a pas été de tout repos pour elle, surtout à l’époque où elle était appelée à se produire en France et en Afrique.

À cette époque-là, j’avais des gérants à Paris, où j'allais souvent pour faire de la promotion, tourner des clips et rencontrer d’autres artistes, se rappelle-t-elle.

En commençant à faire un album, je me suis retrouvée à me faire dire quoi faire, mais dans le mauvais sens du terme. Artistiquement, ça devenait très intrusif; c’était au détail près. Et je disais : "je suis une artiste montréalaise, vous êtes venus me chercher, et là, il faut que je ressemble aux artistes français."

Ma carrière, qui a commencé il y a une dizaine d’années, a été [marquée] par beaucoup de refus. Ça a été très dur. [...] Mais, au final, toutes ces années ont été tellement formatrices pour moi, parce que quand mon succès est arrivé, j’étais prête.

Cette période trouble a démotivé Sarahmée et détruit sa confiance en elle, au point où elle a cessé de faire de la musique pendant un an.

Prendre une pause, ça m’a permis de prendre du recul, de m’arrêter et de me demander quel genre de musique j’avais envie de faire, et qui j’avais envie d’être artistiquement, affirme-t-elle.

Et c’est là que les rythmes afros sont plus entrés en ligne de compte. Je voulais que les gens dansent et qu’ils écoutent ce que j’avais à dire. Avec Tom et Diego, mes collaborateurs en musique, on a réussi à trouver cette musique hybride entre l’afro, le rap et la musique latine. 

Maintenant bien installée au Québec, Sarahmée poursuit sa lancée, avec toute la joie de vivre contagieuse qui l’anime. Si elle reste plutôt vague au sujet de son prochain album, dont le premier simple Le cœur a ses raisons est sorti l’automne dernier, elle affirme qu'il paraîtra très bientôt.

 

ENTREVUE

Culture Club, ICI Radio Canada, 27 mars 2021

[ Écoutez l'extrait ]

 

ENTREVUE

Pour emporter, ICI Artv, ICI Radio Canada, 26 mars 2021

[ Visionnez l'extrait ]

 

PRESTATION

Star Académie, 7 mars 2021

 

Alicia Moffet, Sarahmée et plusieurs autres célèbrent la relâche à Star Académie

Simone Fortin, Billie, 7 mars 2021

Dans un numéro spécialement conçu pour célébrer la fin de la semaine de relâche, une foule de nos artistes favoris ont donné tout un spectacle. 

Alicia Moffet, Sarahmée, Ludovick Bourgeois et Bleu Jeans Bleu étaient de la partie ce dimanche 7 mars.

Ce n’est pas la première fois qu'Alicia et Sarahmée s’impliquent dans cette toute nouvelle mouture de Star Académie. Les deux jeunes femmes ont repris le thème original de l’émission à l’automne dernier.

Pour ce numéro «cadeau» pour tous ceux qui étaient en congé d’école cette semaine, on a pu voir ces artistes chanter avec les académiciens.

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Ils ont chanté plusieurs titres qui font danser toutes les générations depuis plusieurs années.

Alicia Moffet a chanté son titre Body High avec Annabel et Maëva: un trio d’enfer!

Sarahmée a performé sa chanson «Le cœur a ses raisons» avec la fabuleuse Queenie. 

Les académiciens ont chanté plusieurs chansons hyperpopulaires comme Bad Guy de Billie Eilish et Watermelon Sugar d'Harry Styles.

 

ENTREVUE

On va se le dire, ICI Radio Canada, 2 mars 2021

 

LES MUSTS CULTURELS DE LA RÉDACTION pour un cocooning de rêve

Laurie Dupont, Guide culturel, Véro, hiver 2021

On les a écoutés en boucle, on les a regardés en rafale: les artistes d’ici nous ont procuré de nombreux moments de bonheur au cours de la dernière année. On aurait pu créer un guide d’une centaine de pages tellement on est fans de ce qui se fait au Québec... mais il a fallu choisir. Bienvenue dans l’univers culturel de l’équipe de VÉRO!

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L’album que j’ai le plus écouté en 2020...

Irréversible, de Sarahmée

«Je ne compte plus le nombre de fois où mes filles, mon chum et moi avons chanté et dansé sur l’excellent Irréversible, de Sarahmée. Ma plus grande a appris à rapper en l’écoutant en boucle, et ma petite invente des chorégraphies de feu sur les chansons de “son idole”. C’est rien de moins que l’album du bonheur pour notre petit cocon familial.»

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ENTREVUE

Deux hommes en or, Télé Québec, 26 février 2021

[ Visionnez l'extrait ]

 

«La fin des faibles», l’arène de la rime

Philippe Renaud, Le Devoir, 26 février 2021

Ils seront plusieurs à se pincer devant leur écran lundi soir. Copieusement boudé pendant des décennies, à la radio commerciale comme au petit écran, le hip-hop québécois aura enfin son émission à lui tout seul. La fin des faibles, adaptation télévisuelle d’une compétition de rimes mettant en vedette 16 révélations de la scène locale choisies parmi près de 400 candidatures et dont les performances seront évaluées par les juges Sarahmée, Souldia et Koriass. Du rap à la télé ? « Il était temps ! » souffle Laurence « Baz » Morais, réalisateur du projet animé par Pierre-Yves Lord.

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À une certaine époque, il y a bien eu Musique Plus pour en faire la promotion sur le câble, d’abord avec l’émission RapCité animée par KC LMNOP entre 1992 et 1993, puis avecL’Heure hip-hop durant les années 2000, animée celle-là par Malik Shaheed et Marième. Et après, plus rien : pendant que le genre musical poursuivait son inéluctable ascension vers le sommet des palmarès pop dans le reste de l’Amérique et en Europe, au Québec, il traversait le désert, ignoré par l’industrie.

Or, voilà que dès le 1er mars, marquant le début du Mois de la francophonie, le rap québécois sera à l’honneur, à heure de grande écoute et sur une chaîne généraliste. « Que cette émission soit présentée au grand public, je n’en reviens toujours pas ! » avoue Sarahmée, qui met présentement les dernières touches à son prochain album, attendu en avril. « C’est audacieux de la part de Télé-Québec, mais en même temps, il fallait que ça arrive un jour, poursuit la rappeuse. La communauté hip-hop la réclame depuis longtemps cette reconnaissance, dans les médias, à la radio et à la télé » et les chiffres parlent d’eux-mêmes : le rap s’est aujourd’hui imposé comme un moteur de l’industrie musicale québécoise.

« Je me plais à dire que de présenter La fin des faibles à Télé-Québec, c’est déjà une victoire, que les gens aiment ou non l’émission, estime Pierre-Yves Lord. Ça envoie aussi un signal clair aux télédiffuseurs : quand on veut parler de diversité et d’inclusion, on peut aussi le faire dans une perspective musicale et de création. Vous n’arrêtez pas de vous questionner à propos des jeunes qui ne s’intéressent plus et qui n’écoutent plus la télé… À un moment donné, il faudra en faire plus sur le plan de l’inclusion. »

Et au-delà de la diversité ethnique, présente dans La fin des faibles, il y a aussi une diversité dans le propos, dans la poésie, dans la prise de parole, poursuit Lord. « Parce que le rap, c’est aussi une prise de parole citoyenne : “Voici comment je me situe dans le monde qui m’entoure et quelle place je veux occuper”. Il y a plusieurs niveaux dans le rap qui sont très intéressants et pertinents » et mis en valeur dans la compétition.

Que le meilleur gagne

L’idée de mettre en compétition entre eux les artistes rap n’est pas nouvelle en soi ; elle fait même pratiquement partie du code génétique de la culture hip-hop, depuis les influents soundclashs jamaïcains des années 1960 où les « deejays » et « toasters » s’affrontaient pour gagner la faveur de l’auditoire, jusqu’à l’apparition des « cyphers » — rebaptisés « cercles » à La fin des faibles — où, à tour de rôle et sans l’appui de pistes rythmiques, les rappeurs récitent leurs plus récentes créations.

Lorsque ces joutes verbales prennent une dimension plus belliqueuse, on parle de « battle rap » — pensez au long métrage 8 Miles (2002) mettant en vedette Eminem. À Montréal, les soirées WordUP ! Battles ont rallié les amateurs du pugilat rimé. Or, la compétition End of the Weak se distingue du battle rap de WordUP ! en proposant une « vision plus holistique » de la compétition, explique Guillaume Gingras, cofondateur du chapitre québécois de la compétition End of the Weak (EOTW), invité par le producteur URBANIA à développer son adaptation télévisuelle. « L’objectif d’EOTW est de mettre en valeur toutes les facettes du talent des MCs, à travers cinq épreuves, mais sans que les rappeurs aient à s’affronter directement, face à face. »

Conséquemment, si la personnalité et l’énergie que dégage le rappeur sont notées, l’accent est surtout mis sur la qualité et l’inventivité des textes, estime Laurence Morais : « C ’est la place pour un rap plus engagé. Le rap “de party”, le rap “ignoran”, le “mumble rap” — que j’écoute et que j’aime, je suis un fan de Young Thug ! — n’amène pas grand-chose à une compétition comme la nôtre, où il y aura par exemple beaucoup de moments a cappella s’approchant du slam, de la poésie pure. Dans La fin des faibles, les gens entendront plus du rap engagé, politiquement ou sur le plan de la réflexion personnelle. »

La place due

La diffusion de La fin des faibles est « un véritable rêve », dit Guillaume Gingras. Acteur de l’ombre du rap local, il a lancé le volet montréalais de la compétition (née dans le Lower East Side de New York en 2000) avec son ami Benoît Beaudry, coanimateur de l’émission Ghetto Erudit sur CISM 89,3, émission phare de notre scène rap. « Benoît a dit aux gens d’URBANIA : Ce que vous recherchez existe déjà, c’est EOTW et ce serait un format parfait pour la télé. Parce que c’est un concept [de compétition] très puriste, c’est-à-dire qu’il respecte les valeurs et les codes du hip-hop, mais il est aussi très grand public puisqu’il permet de briser certains stéréotypes associés à cette scène », explique Gingras.

Tout s’est ensuite mis en branle rapidement, explique le réalisateur Baz : « On nous a donné le go en octobre dernier ; fin novembre, on faisait des auditions », 160 en tout, réalisées à Québec, Gatineau et Montréal, « pour un show qu’on devrait livrer en mars. Ça n’avait aucun bon sens ! » s’exclame le réalisateur qui, ces 15 dernières années, s’est fait un nom sur la scène musicale québécoise en tant qu’ingénieux réalisateur de vidéoclips. Même si ce contrat à la télévision est le premier de sa carrière, il est sans doute le réalisateur à l’écran qui comprend le mieux la culture hip-hop.

« Je ne voulais pas que le résultat final ait l’air d’un Star Académie du rap, ou d’un Belle et bum du rap — cela dit sans vouloir manquer de respect ! [Visuellement], je voulais que ça reste plus près de l’univers street, plus près de l’univers dans lequel j’évolue depuis que je suis tout petit, celui du rap », approchant ses plans de caméras comme s’il tournait un vidéoclip, moins pour s’appuyer sur son expérience que pour compenser l’absence de public en studio, ce qui avait été envisagé avant la crise sanitaire.

« Ce que je voudrais que le public retienne de cette émission, affirme Pierre-Yves Lord, c’est que nos rappeurs sont des auteurs et qu’avant tout, ils jonglent avec des mots. Avant le style musical ou l’idée d’appartenir à la culture hip-hop, il y a une plume. Un moment de solitude devant un clavier ou avec un crayon. De la réflexion, de l’insomnie, de la joie, de la peine, et l’effort d’aller coucher ça sur papier, et ensuite de placer ça dans un rythme, dans une structure rap. C’est beau. J’aimerais qu’on salue ces poètes, qu’on reconnaisse la légitimité de cette forme de poésie. »

La fin des faibles

Télé-Québec, lundi, 20 h

 

LA FIN DES FAIBLES : LA COMPÉTITION DE RAP QU’ON ATTENDAIT

Billy Eff, Urbania, 26 février 2021

Le 1er mars, il y aura une petite révolution dans nos écrans : à 20h, on pourra enfin voir La fin des faibles, la première compétition de rap francophone à la télé au Québec! Seize candidat.e.s s’affronteront ainsi sous nos yeux dans l’espoir d’être sacré meilleur ou meilleure MC. Animée par Pierre-Yves Lord, l’émission est une adaptation des très populaires compétitions End of the Weak qui se déroulent partout dans le monde et sont organisées par les communautés hip-hop locales. Dans les sièges des juges pour le Québec, trois légendes: Sarahmée, Koriass et Souldia. 

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Issus de scènes et d’époques diverses du rap, les trois vétérans avaient aussi des goûts et des attentes différentes. Les tournages étant terminés, on a jasé de l’émission – produite par URBANIA – avec eux pour savoir ce qu’on peut attendre de cette proposition ambitieuse, qui marque un moment charnière pour notre scène musicale.

URBANIA: MAINTENANT QUE VOUS AVEZ PU REGARDER QUELQUES ÉPISODES, QUEL SOUVENIR GARDEZ-VOUS DE LA FIN DES FAIBLES?

Souldia: C’était 50 fois au-dessus de mes attentes! J’ai rencontré des gens qui ont un talent incroyable, ça a renforcé mon amour pour la langue française. Je me suis souvenu que c’est pour ça que je fais ce métier-là aujourd’hui, parce que j’aime les mots; ça m’a ramené sur terre un peu. Et je suis content que ça se passe à la télé grand public. C’est un pas de plus pour le rap.

Sarahmée: Je me suis tellement amusée en faisant cette émission. C’était génial de voir autant de talent chez les jeunes, et que ça puisse donner une visibilité à des jeunes qui n’en ont pas beaucoup, dans les médias. 

Koriass: J’ai été vraiment surpris du résultat final, autant dans la qualité de la réalisation que dans le montage. Et c’est sans parler de l’incroyable talent des participant.e.s. Le mandat c’était d’amener les codes du rap à la télé et rendre ça accessible, tout en faisant un bon spectacle, qui est accrocheur. Je pense qu’à ce niveau-là, la mission est remplie. C’est vraiment un projet dont je suis fier!

SI VOUS AVIEZ EU ACCÈS À UNE ÉMISSION COMME ÇA QUAND VOUS AVEZ DÉBUTÉ, VOUS SERIEZ-VOUS INSCRIT?

Sarahmée:  Je recule de 15 ans, et je me dis que j’aurais regretté de pas l’avoir fait! Je l’aurais fait en me disant que je n’ai rien à perdre, et j’aurais donné mon maximum. C’est ce qu’ont fait les candidats, j’ai vraiment ressenti leur énergie et leur vibe durant la compétition, et je voyais qu’ils étaient fiers d’être là. Ils ont fait le bon choix de venir et ils ont brisé la glace. Je suis certaine que si on fait une deuxième saison, il y a beaucoup de gens d’abord réticents qui, après avoir vu cette saison-ci, vont vouloir s’inscrire. 

Koriass: Honnêtement, je ne sais pas. D’un point de vue professionnel, j’ai toujours préféré faire les choses moi-même et tracer ma route. Pour me faire connaître, je trouvais ça important d’aller faire des shows dans des bars et de passer par les rudiments de la patente une étape à la fois. Et c’est beaucoup de pression! Quand je regardais les artistes devant moi, je me disais que j’étais pas certain si j’avais les reins assez solides pour faire ça, dans mes débuts. Tout mon respect à ceux qui le font, je trouve ça admirable. 

Souldia: Absolument! Si tu veux réussir dans ce business-là, tu te dois de faire tout ce qu’il faut et de rentrer dans toutes les portes qu’on t’ouvre. Et moi, j’aurais été le premier à m’inscrire et j’aurais tout mis là-dedans. L’important, c’est de gagner; mais de juste être là c’est une victoire aussi. Même si tu finis pas en finale à New York, d’avoir livré ta marchandise devant un grand public à la télé, c’est un beau tremplin. 

LES PARTICIPANT.E.S DOIVENT SE MESURER DANS PLUSIEURS ÉPREUVES. SI VOUS AVIEZ ÉTÉ À LEUR PLACE, DANS QUELLE ÉPREUVE AURIEZ-VOUS EXCELLÉ?!

Souldia: Texte libre, c’est sûr! Un freestyle, tu sais jamais comment tu vas performer. J’étais un bon freestyleur à l’époque, mais même le plus grand rappeur du monde peut s’enfarger dans son freestyle. C’est l’instant du moment qui le dit! Je suis un gars de show, j’aime le live, les contacts, la scène. C’est ça que j’aurais aimé le plus, c’est là que tu vois ce qu’un MC a dans le ventre. 

Sarahmée: Pour moi ça aurait été l’a cappella. Je suis vraiment une fille de textes, c’est comme ça que je me suis mise à rapper, en écrivant de la poésie. J’ai toujours un dictionnaire pas loin! Et ce sont des moments plus libres et intimes, où tu peux parler de toi et te dévoiler. 

Koriass: Celle qui aurait mis le texte de l’avant. Je fais un mélange de texte libre et d’a cappella dans mes spectacles. C’est là que j’aurais été confortable, je crois. 

COMME JUGES, QU’AVEZ-VOUS APPRIS SUR VOTRE PROPRE ART EN ÉVALUANT LES CANDIDAT.E.S?

Sarahmée: Ç’a ma montré à quel point c’est important d’écouter les artistes de la relève. Ça me fait revenir en arrière, ça me fait penser à comment j’écris. Quand j’écoute une chanson et que j’ai envie d’écrire après, c’est que t’as déclenché quelque chose dans ma tête. Il faut rester connecter avec les prochains artistes et les écouter. J’ai été cette personne-là. Et aussi que tu continues d’apprendre, tous les jours, des autres. 

Koriass: Ça m’a appris à appliquer certaines choses. Parfois, j’ai de la misère à dire les vraies choses par peur de blesser les gens. Souvent dans ma carrière, j’ai dit oui à certaines choses alors que j’aurais dû dire non. Donc quand je vois quelques lacunes évidentes chez quelqu’un, je vais pas les contourner. Je vais dire « Ça, tu devrais travailler là-dessus », et je crois que c’est gagnant pour tout le monde, de faire face à ce qui est problématique. Entendre une critique constructive, ça ne peut qu’aider la personne. 

Souldia: Tous les candidats avaient une force incroyable pour jouer avec les mots. Ça me donnait envie d’écrire, et de pas rentrer chez moi! Ils m’ont vraiment inspiré, tous autant qu’ils sont. Après 20 ans carrière, s’il y a bien quelque chose que je peux faire pour impressionner les gens, c’est de faire des jeux de mots incroyables. La plume, quoi, l’essence même du rap! Ça m’a fait du bien de vivre ça avec ces gens-là.

QUEL EST VOTRE MEILLEUR ARGUMENT POUR CONVAINCRE LES GENS DE REGARDER L’ÉMISSION?

Souldia: C’est une nouvelle aventure, qui ne ressemble à rien. C’est pour tout le monde, autant un professeur de français à l’université qu’un gars dans sa trap house. Tout le monde va y trouver son compte! Il y a des participants de toutes les couleurs et tous les styles. Le rap, maintenant, ç’a des dizaines de branches, et même chez les candidats qui étaient un peu moins mon style, je trouvais quelque chose que j’aimais. C’est vraiment ce qui est incroyable, avec cette émission!

Koriass: Je leur dirais de s’ouvrir l’esprit, parce que ce n’est pas que du rap dont il est question dans ce show-là. Comme Baz (le réalisateur) a dit dans une entrevue à La Presse, c’est un tout qui est jugé. Pas seulement le talent en rap, mais aussi le charisme et l’histoire de la personne. C’est l’humain qui est mis en avant. N’importe qui peut s’intéresser à ça, et ça ne laisse personne indifférent. 

Sarahmée:  C’est de la bonne télé! C’est vraiment tout ce que je peux dire aux gens: la sauce prend. 

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La fin des faibles

À la télé | Les lundis et les mercredis, du 1er au 24 mars à 20 h

Sur telequebec.tv et sur l’application Télé-Québec 

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ENTREVUE

C'est encore mieux l'après-midi, ICI Radio Canada, 25 février 2021

[ Écoutez l'extrait ]

 

ENTREVUE

Sur le vif, ICI Radio Canada, 25 février 2021

[ Écoutez l'extrait ]

 

Le rap à l’avant-scène

MARISSA GROGUHÉ, La Presse, 24 février 2021

Le hip-hop est roi dans l’univers musical, pourtant il est encore rare de le voir sur nos écrans. La fin des faibles, toute première compétition de rap télévisée au Québec, veut changer la donne, en mettant des rappeurs en vedette sur une chaîne publique. La Presse a suivi certaines étapes de cette production d’envergure, que Télé-Québec diffusera dès le 1er mars.

Les premiers moments de la compétition

Nous sommes le 29 novembre 2020, au cabaret Lion d’Or. Il est environ 10 h et la première ronde d’auditions de La fin des faibles débute sous peu. L’équipe de production, dirigée par le réalisateur Baz (Laurence Morais Lagacé), est sur place pour capter ces premiers moments de la compétition. Baz, qui vit sa première expérience du genre, est le choix parfait pour cette production – toutes les personnes interrogées par La Presse le confirment. Celui qui « baigne dans le rap depuis toujours » et a réalisé de nombreux vidéoclips de rap (pour Alaclair Ensemble, White-B, High Klassified) voit dans ce mandat l’occasion de montrer ce qu’est vraiment le rap, qui a encore mauvaise presse auprès de certains ou qu’on ne voit que d’un unique point de vue.

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À chaque fois que le rap est montré à la télé, c’est pour montrer le bon petit Blanc, le petit gentil, le FouKi, le Loud. Moi, je veux montrer que ce n’est pas juste ça. […] Tous ceux qui rappent ont leur réalité, c’est le reflet de ces réalités. Il faut le montrer plutôt que de le balayer sous le tapis et de faire croire que le rap n’est qu’une chose.

Baz, réalisateur de La fin des faibles

L’animateur mélomane Pierre-Yves Lord, qui prendra les rênes l’émission, croit lui aussi qu’« un équilibre doit se faire ». « On se demande pourquoi les jeunes désertent la télé. Il faut avoir le courage de leur présenter du contenu qui leur ressemble et prendre les gens qui viennent avec, dit-il. C’est extrêmement audacieux de la part de Télé-Québec et ça me rend fier qu’une chaîne publique embarque dans ce projet-là. »

Des juges de renom

Les lumières sont tamisées et des projecteurs éclairent la scène du Lion d’Or ainsi que les trois juges installés juste en face, qui attendent l’arrivée du premier candidat. Benoît Beaudry, Guillaume Gingras et Jaime Emilio Maldonado sont les cofondateurs du volet québécois de la compétition de rap End of the Weak. C’est sur ce concept international que se base la production télévisée d’Urbania La fin des faibles. « Ça m’a interpellée que les gars d’End of the Weak, que je connais depuis des années, soient impliqués dans le processus, affirme la rappeuse Sarahmée. Ça m’a rassurée, parce qu’on fait une émission de ce genre-là pour la toute première fois. » Lors de la deuxième phase du concours, Sarahmée, Souldia et Koriass reprendront le flambeau de juges et couronneront le ou la vainqueur de la compétition.

Ils amènent la diversité qu’on trouve dans le rap. Ils nous font aussi sortir de Montréal, puisque Souldia et Koriass sont de Québec.

Annie Bourdeau, productrice de La fin des faibles

La fébrilité est dans l’air

Dans le vestibule, séparé de la salle par un rideau, la fébrilité flotte dans l’air. Certains des candidats répètent leurs rimes à demi-voix. D’autres font les cent pas dans le mètre carré que leur permet la distanciation d’usage. Une fois les mains désinfectées, les masques distribués et les photos d’auditions prises, on explique aux cinq rappeurs le déroulement du tournage. Tout sera documenté. « Ne vous souciez pas de la caméra en coulisses, faites comme si elle n’était pas là », leur dit Léonie Monette, coordonnatrice de production. Les concurrents peuvent aussi se filmer avec leurs téléphones et envoyer leurs journaux vidéo à la production. Ce qu’on cherche, c’est de la proximité et de la vulnérabilité. De l’authenticité, aussi.

Le succès pour rejoindre le plus grand nombre, à mes yeux, c’est vraiment de se concentrer sur l’humain, son histoire. La façon dont j’ai toujours tourné le rap, c’est en étant plus cru, moins léché, avec des caméras très proches pour cet aspect de proximité.

Baz, réalisateur de La fin des faibles

Place au rap

La fin des faibles fait ce qu’aucun autre n’avait tenté avant. Il y a La voix et les Star Académie de ce monde, mais une compétition de rap pour le grand public, au Québec, c’est inédit, remarque Annie Bourdeau. Le concept est né d’une idée qui mijotait depuis longtemps chez Urbania : donner la vedette à ce style que le mainstream tarde à adopter. Quelque 120 rappeurs et rappeuses tenteront leur chance aux auditions à Montréal, Québec et Gatineau. Plus de 400 personnes ont répondu à l’appel. Des artistes qui font leurs premiers pas dans le milieu, mais aussi des vétérans venus montrer au grand public de quoi ils sont capables. Parmi eux, Basics, 34 ans et champion d’End of the Weak Québec depuis 2017. S’il est habitué aux concours de rap, c’est celui qui semble le plus nerveux, ce matin-là. Et pour cause : c’est la première fois qu’il fera une performance en français (et il s’en sortira très bien). C’est la règle, La fin des faibles est une compétition francophone. « C’est la volonté de Télé-Québec de promouvoir la langue française, dit Annie Bourdeau. Ça demande à certaines personnes de se dépasser, d’être davantage créatives. »

Accroître sa confiance

Quelques mois plus tard, le 7 février 2020, on tourne les troisième et quatrième épisodes de l’émission, au New City Gas. L’équipe de La fin des faibles s’est approprié le grand bâtiment industriel de l'établissement de Griffintown. Le nombre d’artisans sur place a augmenté depuis les auditions. Cette fois, on tourne la deuxième ronde de la compétition. Les 16 participants retenus vont traverser une série de quatre épreuves, par groupes de quatre : l’interprétation d’un texte, sur une musique de leur choix, un a capella, une improvisation et, finalement, une battle. Un seul candidat sera choisi lors de chaque émission pour participer à la grande finale. Au fond du couloir du rez-de-chaussée, dans la grande loge des concurrents, LeMind, Baddsoya, JAM et Amighoste s’apprêtent à s’affronter. Amighoste, la seule candidate féminine de la journée et une des quatre femmes de la compétition, a très peu d’expérience de scène. C’est avec l’organisme d’aide en alphabétisation qui la soutient qu’elle a commencé à rapper, il y a moins d’un an, et qu’elle a décidé de s’inscrire à La fin des faibles.

J’écoutais du rap, ça faisait déjà partie de ma vie. Mais je ne sais pas comment écrire des textes et je n’ai même pas terminé mon école, donc je n’étais pas super confiante. Mais la première fois que j’ai spitté, j’ai vu le regard d’approbation des gens. J’ai vu que je suis capable de bâtir ma confiance à travers le rap.

Un beau terrain de jeu

À l’étage du New City Gas se trouve le plateau de tournage. Les murs de béton servent à merveille l’ambiance hip-hop qu’on a voulu créer en studio. Du grillage et des graffitis ont été ajoutés au décor, tout comme l’écran géant au fond de la pièce et l’imposant escalier menant à la grande scène. « C’est un superbe terrain de jeu qu’on leur donne », s’émerveille Pier-Yves Lord en regardant tout autour de lui. De la mezzanine du studio, Baz surveille le tout, lance quelques instructions, lorsqu’il n’est pas directement sur le plateau. Les candidats montent sur scène les uns après les autres, les juges commentent leurs performances. Souldia, Koriass et Sarahmée forment un trio qui « marche », constate cette dernière. « On a des sensibilités différentes et ça fonctionne. » À l’animation, Pierre-Yves Lord espère quant à lui être « une courroie de transmission pour les juges, quelqu’un de sécurisant pour les compétiteurs », mais aussi « un facilitateur pour les téléspectateurs qui pourraient à la base ne pas se sentir attirés par une compétition de rap ».

Rapper en toute circonstance

En plus de devoir livrer une performance et gérer le stress qui vient avec, les candidats doivent composer avec les caméras, le rythme rapide et les multiples prises. « Le plateau est impressionnant, c’est très gros. Moi, avoir une caméra dans ma face et qu’on me dise “Go, rappe ta chanson”, je ne sais pas si je pourrais, confie Sarahmée. Ça prend beaucoup de courage. […] Les gens vont le voir, il y des [candidats] qui vont se démarquer, mais il n’y a jamais de maillon faible dans les groupes de participants. Ce sont des gens qui ont du talent, mais aussi du potentiel. » Deux épisodes sont mis dans la boîte dans une (longue) journée de tournage, qui débute en matinée pour se terminer bien après l’heure du couvre-feu. Dès le 1er mars, les téléspectateurs pourront constater le résultat de tout ce travail et, surtout, partir à la rencontre des rappeurs et rappeuses de La fin des faibles. « Pour moi, la diversité, ce n’est pas juste une question de couleur, c’est aussi une question de parcours, de façon de penser, de mode d’expression, dit Pierre-Yves Lord. Si on veut être fidèle à notre désir de diversité, il faut aussi accepter le fait qu’il n’y a pas juste des chansons de Sylvain Cossette ou des duos avec Serge Lama qui ont leur place à la télé. »

 

Relâche : du virtuel pour tous les goûts

Simon Chabot, La Presse, 20 février 2021

Les programmations et activités virtuelles sont nombreuses durant le congé scolaire. Plusieurs diffuseurs ont une offre de contenu abondante, variée et gratuite ! Voici des suggestions d’activités.

Télé-Québec à fond dans la relâche

Laurent Duvernay-Tardif, Anaïs Favron et Patrice Bélanger en mèneront large pour la semaine de relâche à Télé-Québec avec la nouveauté Sans relâche, qui suggérera tous les jours du 26 février au 7 mars des activités sportives, artistiques, culinaires et scientifiques, avec en prime des tests et des défis, sur toutes les plateformes du diffuseur public. Chaque jour, un invité, dont Sarahmée, Marianne St-Gelais et Émile Bilodeau, se joindra à la bande. Et tous les soirs, Kevin Raphael recevra aussi un invité pour un direct sur la plateforme jeunesse SQUAT de Télé-Québec. La nouvelle compétition de rap francophone La fin des faibles, animée par Pierre-Yves Lord, s’amorcera aussi en pleine relâche, le 1er mars. Seize candidats s’y affronteront jusqu’au 24 mars. Le jury, formé de Koriass, Sarahmée et Souldia, y couronnera un MC. Aussi au menu, particulièrement copieux en cette année de pandémie : la websérie La panne, lauréate de nombreux prix, la nouvelle série humoristique Hardball — Champions de la balle et des capsules conçues spécialement pour le congé. Enfin, pour les plus jeunes, Télé-Québec présentera l’intégrale de la troisième saison des Mystérieuses cités d’or sur son site web. La semaine risque de passer très vite !

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QUESTIONNAIRE ELLE : 25 questions à Sarahmée

Laurie Dupont, ELLE Québec, 19 février 2021

On a posé 25 questions à la rappeuse Sarahmée, qui sera juge à l’émission La fin des faibles, dès le 1er mars, à Télé-Québec.

En amour, vous êtes séduite par… l’humour.

Votre designer chouchou…Marie Saint Pierre

Le défaut que vous ne pardonnez pas…l’étroitesse d’esprit.

Vous ne quittez jamais la maison sans… mes bijoux.

Votre restaurant favori… Petit Alep.

Votre petit geste pour sauver la planète… le recyclage et le fait de ne pas gaspiller l’eau.

La pièce que vous préférez dans votre garde-robe… mes cols roulés.

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En ce moment, vous rêveriez d’être…au Sénégal avec ma copine.

La première personne à qui vous avez pensé ce matin…Mes parents, parce que j’avais oublié de les appeler la veille.

Vos amis diraient de vous que vous êtes… orgueilleuse.

Votre dernière découverte musicale… Nissa Seych.

Votre produit de beauté essentiel… la mousse nettoyante de Nars qui n’existe plus… J’aimerais bien qu’elle revienne!

Le dernier texto que vous avez reçu… un message vocal de ma gérante pour qu’on prépare une entrevue.

Le film qui vous a le plus marqué… La Cité de Dieu.

Votre juron favori…putain

Les gens seraient surpris d’apprendre de vous que…je suis très anxieuse.

La cause qui vous mobilise… la communauté noire et la santé mentale.

Le conseil que vous auriez aimé recevoir il y a 10 ans…sois patiente.

Votre émoticône favori… celui avec les yeux en cœur.

Le balado auquel vous êtes accro… True Crime

À l’apéro, vous commandez… un Virgin Mojito

L’odeur qui vous émeut le plus…la bergamote.

Votre compte Instagram chouchou… @sea qui est un compte dédié aux animaux marins.

La personne qui vous inspire le plus… J’ai trouvé Varda très inspirante dans Big Brother Célébrités. J’aime ce qu’elle représente.

Si vous pouviez inviter trois personnes, vivantes ou décédées, pour un repas mémorable… Barack Obama, Michael Jackson et Alicia Keys.

 

MENTION

Tout le monde en parle, ICI Radio Canada, 7, 14, 28 février et 14 mars 2021

 

ENTREVUE

Jay Du Temple discute, 1 février 2021

[ Écoutez l'extrait ]

 

Une rentrée bourrée de disques et d’espoir

Philippe Renaud, Le Devoir, 23 janvier 2021

Tant qu’il y aura des disques, il y aura de l’espoir. Pour plusieurs d’entre nous, la musique est devenue une valeur refuge ces derniers mois, et les musiciens, des travailleurs essentiels. La liste des parutions d’albums de ce début d’année est déjà riche, mais assurément sommaire : à défaut de pouvoir donner des concerts, les musiciens inventent de nouveaux mots, de nouveaux sons, de nouveaux grooves pour nous aider à patienter jusqu’au jour où nous pourrons nous rassembler. La pandémie provoquera une abondance de musique enregistrée, dont voici quelques extraits choisis.

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Des nouvelles d’ici

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Belle rentrée en perspective pour la musique québécoise, qui n’a pas pris de pause durant le temps des Fêtes. Le 28 janvier, Dany Placard présente un addendum à l’album paru en janvier 2020, six nouvelles chansons réunies sur le EP Astronomie (suite). Le lendemain, retour attendu du puissant orchestre rock psychédélique montréalaisThe Besnard Lakes avec un album double intitulé The Besnard Lakes Are The Last of the Great Thunderstorm Warnings — les premiers extraits révélés donnent l’eau à la bouche !

C’est peut-être une coïncidence, ou les effets secondaires du confinement, mais trois musiciens de pointe reconnus comme accompagnateurs présenteront leurs projets solos. À commencer par David Laflèche, guitariste, directeur musical et occasionnellement réalisateur, qui lancera quelque part en février le premier de deux minialbums. Sous le nom de scène Joseph Mihalcean, le guitariste Joseph Marchand, complice des premières heures d’Ariane Moffatt, Pierre Lapointe et Safia Nolin (entre autres), offrira un premier album solo le 19 mars ; le même jour, l’omniscient guitariste et réalisateur Michael Feuerstack offrira son cinquième album solo, Harmonize the Moon.

Et ce n’est pas tout : le 19 mars marquera le retour du supergroupe post-rock/avant-garde Bell Orchestreréunissant Feuerstack, Richard Reed Parry (Arcade Fire), la violoniste Sarah Neufeld, les multi-instrumentistes Pietro Amato et Kaveh Nabatien et le batteur Stefan Schneider. Ça pourrait bien être l’événement musical de la saison : intitulé House Music, il s’agira du troisième album du groupe dont le précédent remonte à 2009.

Encore, et en vrac : la rappeuse Marie-Gold a un nouvel EP en poche, prêt à être lancé le 5 février. Fans des Sœurs Boulay, tendez l’oreille vers l’album Nos maisons que dévoilera le 12 février l’autrice-compositrice-interprète Belle Grande Fille — le même jour, le crooner post-disco Gab Paquet (présenté comme « la perfection faite homme » !) dévoilera son troisième album, La force d’Éros, et ça s’annonce crémeux à souhait. Julien Sagot (Karkwa) a aussi de nouvelles chansons à offrir, réunies sur son quatrième album dont le lancement est prévu le 12 mars.

En se projetant un peu dans le printemps, on surveillera évidemment la sortie du 8e album de Vincent Vallières (Toute beauté n’est pas perdue, 9 avril), de Sally Folk (16 avril), et du groupe SUUNS, qui ne cesse de reporter son nouveau projet. Également sur notre radar, un nouvel album de la MC Sarahmée (fin avril, promet-on), le nouvel album d’Ariane Moffatt, le premier album complet de Charlotte Cardin, possiblement le troisième album de Laurence Nerbonne, un album solo de Tizzo, du duo Kirouac & Kodakludo, peut-être même le nouvel album de Loud. Et six ou sept nouveaux disques de Souldia ; connaissant le prolifique rappeur, il a probablement choisi de vivre son couvre-feu enfermé dans un studio.

 

ENTREVUE

Téléjournal, ICI Radio Canada, 18 janvier 2021

[ Visionnez l'extrait ]

 

Nouveautés musicales: 10 sorties québécoises à surveiller en 2021

Cédric Bélanger, Journal de Québec, 16 janvier 2021

Après ceux des vedettes internationales, la semaine dernière, nous vous proposons maintenant une sélection de dix albums de nos artistes d’ici qu’on a hâte de découvrir en 2021. Parce que non, le virus n’a pas freiné la création. (Nous vous rappelons que les dates de sortie, quand il y en a, sont toujours modifiables sans préavis, surtout en temps de pandémie, NDLR.)

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7. SARAHMÉE

Lentement mais sûrement, la rappeuse Sarahmée a fait son chemin dans le paysage musical québécois, jusqu’à se faire confier la chanson du générique d’ouverture du spécial de fin d’année d’Infoman. La conséquence? Sa prochaine offre, espérée pour le printemps, suscite la curiosité comme jamais.

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Les 5 meilleurs moments d'Infoman 2020

Élizabeth Lepage-Boily, Showbizz.net, 1 janvier 2021

Encore une fois, Infoman nous a livré une revue de l'année exceptionnelle. En plus des discussions élégantes et pertinentes qu'il a eues avec les dirigeants et les personnes influentes de l'année, Jean-René Dufort s'est moqué des évènements clés de l'actualité avec finesse.

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3 - Thème musical par Sarahmée

La chanson d'ouverture de la revue de fin d'année est devenue un incontournable. En 2020, le rap dansant de Sarahmée a fait du bien à nos coeurs malmenés par la Covid.

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Les plus beaux photoshoots de l'année!

Audrée Laurin, Hollywood PQ, 29 décembre 2020

Une des choses qu'on apprécie le plus en suivant nos personnalités favorites sur les réseaux sociaux, c'est bien de voir leurs jolis minois. Et parfois, on doit dire qu'on est gâté quand celles-ci décident d'y aller all-in avec un photoshoot digne des plus beaux magazines.

De Marie-Lyne Joncas qui s'est prise pour Brigitte Bardot à Roxane Bruneau et sa conjointe qui célèbrent leur amour, on a eu des étoiles dans les yeux à les voir sur leurs photos éblouissantes. C'est pourquoi nous vous révélons aujourd'hui ce petit palmarès qui contient d'ailleurs deux séances photo de magazines québécois bien connus avec Jay Du Temple et Sarahmée.

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Glissez ci-bas pour voir les neuf meilleures séances photo de l'année!

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Sarahmée

Crédit: Leda & St.Jacque pour Clin d'oeil

La rappeuse Sarahmée nous inspire constamment avec ses clips puissants. Reste que ce n'est pas uniquement en musique que l'artiste dégage une force incroyable, mais aussi lorsqu'elle pose pour la caméra. Elle l'a bien prouvé en couverture du magazine Clin d'oeil pour l'édition du mois de septembre. Un mot : éblouissante!

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ANIMATION

L'abri, Comediha.tv, 14 décembre 2020

[ Visionnez l'extrait ]

 

La résilience des jeunes au cœur de Mammouth 2020

Fanny Bourel, ICI Radio Canada, 11 décembre 2020

La soirée Mammouth 2020 sera diffusée sur les ondes de Télé-Québec vendredi soir. Malgré la pandémie, cette rétrospective de l’année vue par les 13 -17 ans sera lumineuse et réconfortante, promet la comédienne Sarah-Jeanne Labrosse, qui coanime l’émission en compagnie de Pier-Luc Funk. 

En temps normal, l’équipe de Mammouth se rend dans les écoles pour prendre le pouls des ados et connaître les gens qui, à leurs yeux, ont posé les gestes les plus inspirants de l’année, afin de récompenser ces personnes. Pandémie oblige, c’est sur Zoom qu’elle a rencontré les jeunes.

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Ainsi, cette année, la liste des personnes nommées par les ados inclut l’artiste Elisapie, citée pour avoir pris la parole lors de la mort de Joyce Echaquan, et toutes les personnes autochtones; l’humoriste Mathieu Dufour, pour avoir diverti les gens durant le confinement grâce au SHOW-rona Virus; l’ancienne candidate d’Occupation double Catherine Paquin, pour avoir repris son métier d’infirmière en période de pandémie; la chanteuse Alicia Moffet, pour avoir utilisé les réseaux sociaux afin d’aborder des sujets sensibles; et Horacio Arruda, pour avoir vulgarisé la COVID-19 avec simplicité et humanité.

Les gens ont passé encore plus de temps sur les écrans à cause du confinement, alors beaucoup de [personnes] nommées sont des personnes que les jeunes ont découvertes sur les réseaux sociaux, explique Sarah-Jeanne Labrosse. À travers l’écran, elles ont eu une influence sur eux.

De l'humour et de l’émotion

Comme d’habitude, ce gala revisitera aussi l’année 2020 sous la forme de sketchs humoristiques. L’un d’entre eux, qui a déjà été dévoilé sur les réseaux sociaux, parodie la très populaire émission Occupation double. On a fait appel à deux vrais couples dans la vie [Mickaël Gouin et Léane Labrèche-Dor ainsi que Pier-Luc Funk et Virginie Ranger-Beauregard], précise le producteur Vincent Bolduc, qui a ainsi pu tourner des scènes de baisers. 

Aux discours des personnalités nommées et aux sketchs s’ajoutera le vidéoclip d’une chanson coécrite par l’artiste québécoise Sarahmée. Lancé au début du mois, le morceau Nos voix, interprété par Sarahmée, Ariane Moffatt, Claudia Bouvette, Tom-Éliot, MIRO et RaccCity, revient sur la vague de témoignages de victimes d’inconduites sexuelles qui a déferlé l’été dernier sur le Québec. 

Donner la parole aux jeunes

Vincent Bolduc rappelle que les jeunes sont la colonne vertébrale du gala Mammouth. C’est un show pour et par les ados, fait-il valoir.

Ils sont un peu laissés pour compte pendant cette pandémie, mais ils sont d’une force et d’une résilience extraordinaire, dit-il. Ils nous surprennent toujours.

Sarah-Jeanne Labrosse a également été impressionnée par cette nouvelle génération, qu’elle trouve ouverte, tolérante, éduquée et pertinente, et qui parle avec franchise. Ils sont très vrais, et il n’y a pas de tabous.

Au sujet des dénonciations d’inconduites sexuelles, ils ont été d’une grande honnêteté, ajoute Vincent Bolduc. Ils se sont remis en question et ont réalisé à quel point cette question n’était pas réglée.

Si la soirée Mammouth 2020 cible les jeunes, les adultes ont également tout intérêt à se mettre devant leur écran pour découvrir le regard frais porté par les 13 -17 ans.

Ça vaut la peine à n’importe quel âge d’écouter la jeunesse; [elle a] quelque chose à dire. Et on ne parle pas juste de la pandémie; il y a énormément de lumière. On se sent bien, après. Sarah-Jeanne Labrosse

La soirée Mammouth 2020 sera diffusée vendredi, à 20 h, sur Télé-Québec.

 

Télé-Québec diffuse la Soirée « Mammouth 2020 » le 11 décembre

Lien multimédia, 11 décembre 2020

En décembre, Mammouth a fait grand bruit en dévoilant, en primeur sur les réseaux sociaux, « La casa de Javel », un premier sketch que l’on pourra voir lors de la Soirée « Mammouth 2020 » à Télé-Québec le 11 décembre à 20 h. Mammouth en remet et propose une chanson originale portée par Sarahmée, Ariane Moffatt, Claudia Bouvette, Tom-Éliot, Miro et Raccoon : « Nos voix ».

Télé-Québec diffuse la Soirée « Mammouth 2020 » le 11 décembrePier-Luc Funk et Sarah-Jeanne Labrosse.Photo: Mammouth

Le vidéoclip « Nos voix », que l’on pourra aussi voir lors de la Soirée, a été lancé sur mammouth.telequebec.tv et sur les réseaux sociaux.

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« Nos voix », une chanson coup de poing

En 2020, les allégations de gestes inappropriés de nature sexuelle ont particulièrement marqué nos adolescents. Ceux-ci l’on fait savoir lors du grand Sondage Mammouth auquel ils ont répondu à l’automne. Encore fallait-il user de sensibilité pour déterminer la façon la plus adéquate d’aborder le sujet dans une revue de fin d’année. C’est ainsi qu’est venue l’idée d’une chanson originale, écrite par Sarahmée et Hannah Hesse Sings, réalisée par Tom Lapointe et co-composée par Tom Lapointe et Luca Liberatore.

Non seulement Sarahmée, Ariane Moffatt, Claudia Bouvette, Tom-Éliot, Miro et Raccoon ont-ils accepté de prêter leur voix à la chanson, mais ils ont également pris part à un vidéoclip réalisé par Patrice Ouimet. Des jeunes à l’eau, s’embrouillent, abandonnent… Des mains les attrapent, les en sortent, les sauvent. S’en suit une série d’images fortes, de mots réconfortants, de regards bienveillants…

Tu te rappelles, un soir, incertaine

Tu l’avais suivi dans la chambre

Tu voulais voir où ça mène

Vous étiez si bien ensemble

Mais soudain tout allait trop vite

Tu l’as repoussé avec tes mains

T’aurais voulu prendre la fuite

Refaire à l’envers le chemin

Tes deux paumes contre lui

Ton corps, ta voix ont crié « stop »

Mais en bas la fête et le bruit

Personne pour ouvrir la porte

Tous ensemble on est plus que fort

De concert toutes nos voix résonnent (oh oh)

On nous entend (hé)

Un pas en avant

On recule plus maintenant

« La casa de Javel » : un premier extrait qui fait mouche

En décembre, un premier extrait de « Mammouth 2020 » a été lancé sur les réseaux sociaux et a reçu un accueil enviable. Outre Sarah-Jeanne Labrosse et Pier-Luc Funk, « La casa de Javel » met en vedette Katherine Levac, Antoine DesRochers, Karl Antoine Suprice, Marc-André Grondin, Elkahna Talbi et Virginie Fortin dans un sketch directement inspiré de « La casa de Papel » et de la situation COVID-19 avec tout ce qu’on en connaît : désinfectant pour les mains, masques, confinement suite aux tests, webconférences brisées par un wifi à la qualité chancelante…

Lancées en primeur pour donner un avant-goût de la Soirée Mammouth, « Casa de Javel » et la chanson « Nos voix » démontrent bien, à elles seules, la façon avec laquelle on naviguera entre les émotions lors du grand événement.

Depuis quatre ans, le grand événement de fin d’année Mammouth met au grand jour ce qui inspire les Québécois de 13 à 17 ans. Non seulement y remet-on les prestigieux insignes Mammouth aux personnalités ayant posé les gestes les plus inspirants de l’année, mais on prend également soin de revisiter l’année et les moments marquants de nos jeunes.

La Soirée « Mammouth 2020 », animée par Sarah-Jeanne Labrosse et Pier-Luc Funk, sera diffusée le vendredi 11 décembre à 20 h Télé-Québec.

 

ENTREVUE

La semaine des 4 Julie, Noovo, 10 décembre 2020

[ Visionnez l'extrait ]

 

ENTREVUE

On va se le dire, ICI Radio Canada, 7 décembre 2020

[ Visionnez l'extrait ]

 

CHRONIQUE

On dira ce qu'on voudra, ICI Radio Canada, 30 novembre 2020

[ Écoutez l'extrait ]

 

La Guignolée du Dr Julien passe en mode virtuel

La Presse, 30 novembre 2020

(Montréal) Contrairement à ses 17 premières éditions, la Guignolée de la Fondation Dr Julien ne pourra être tenue cette année devant ses locaux du quartier Hochelaga-Maisonneuve, dans l’est de Montréal, en raison de la crise sanitaire.

La Fondation Dr Julien fera donc appel à la générosité de toute la population et des entreprises du Québec lors d’un Webothon qui sera diffusé sur Facebook le samedi 12 décembre prochain à 14 h.

La collecte au profit de la pédiatrie sociale en communauté servira à recueillir des fonds pour les trois centres d’expertise et de formation associés la Fondation Dr Julien, mais aussi cette année pour plus d’une trentaine d’autres groupes participants à la travers le Québec.

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Le Webothon d’une durée de 75 minutes sera coanimé le Dr Gilles Julien et le comédien et animateur Christian Bégin, parrain de la Fondation. Les artistes Guylaine Tanguay, Michel Rivard, Sarahmée et Catherine Major offriront des prestations musicales.

Entre-temps, des bénévoles seront à l’extérieur, à La Ruelle d’Hochelaga, sur la rue Aylwin, où les donateurs pourront faire un don sans avoir à sortir de leur voiture.

 

ENTREVUE

Il est toujours 5h quelque part, ICI Radio Canada, 20 novembre 2020

[ Écoutez l'extrait ]

 

MENTION

Jérémie McEwen, Clin d'Oeil, 19 novembre 2020

 

Une quotidienne pour réconforter les jeunes

Sandra Godin, Journal de Montréal / Journal de Québec, 7 novembre 2020

Le producteur Sylvain Parent-Bédard, de ComediHa !, a répondu à l’appel du maire Labeaume en un temps record pour mettre sur pied un rendez-vous web quotidien pour les jeunes de 15 à 25 ans, dans le but de leur donner du réconfort et de briser l’isolement en cette période difficile pour eux.

Dès lundi, et jusqu’au 3 janvier 2021, les jeunes pourront se réunir virtuellement tous les jours à 19 h 30, devant L’ABRI de Québec, une quotidienne web d’environ 45 minutes, enregistrée depuis Québec et diffusée gratuitement sur la plateforme numérique ComediHa.TV. 

Un animateur différent chaque semaine sera le « gardien » de L’ABRI, soit Alexandre Barrette (la première semaine), Catherine Brunet, Nicolas Ouellet, Kevin Raphaël, Mathieu Cyr, Mathieu Dufour et Sarahmée.

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Parmi les 200 invités qui défileront sur le plateau figurent la gardienne de but Kim St-Pierre, la comédienne Ludivine Reding, Émile Bilodeau, la plongeuse canadienne Lysanne Richard et Eddy King. 

Dans une formule conviviale où entrevues, jeux, concours et interactions seront au programme, ils aborderont une panoplie de thèmes qui touchent la jeunesse, comme la mode, les réseaux sociaux et la confiance en soi, dans le but d’offrir aux jeunes du soutien, du réconfort, et de les inspirer.  

Un besoin pour les jeunes

Ce projet, qu’on pourrait comparer à une maison des jeunes virtuelle, a été lancé par Régis Labeaume, qui a fait appel à ComediHa ! pour un « show internet quotidien qui fasse du bien à l’âme des jeunes. »

« Nous sommes très préoccupés par la capacité des adolescents de gérer cette pandémie », a déclaré le maire de Québec en conférence de presse, vendredi. 

En deux semaines, ComediHa ! a réussi à rallier un nombre important de personna-lités. « Quand le maire Labeaume a communiqué avec moi il y a à peu près 15 jours, j’ai été très attentif et j’ai compris l’importance du geste qu’on nous demandait », a expliqué Sylvain Parent-Bédard. 

Les coûts de production s’élèvent à près de 2,3 millions. La Ville finance le projet à hauteur de 720 000 $, le reste étant assumé par ComediHa !. « J’ai d’ailleurs demandé à ce que personne ne fasse d’argent avec ça [...] que ce serait une contribution collective à la situation actuelle », a soutenu Régis Labeaume.

► L’ABRI de Québec sera présenté du 9 novembre au 3 janvier 2021, du lundi au dimanche à 19 h 30, sur ComediHa.TV.

CE QU’ILS ONT DIT 

«C’est une année qui est tough, encore plus avec les récents événements. Je suis très fier d’ouvrir le bal.»

- Alexandre Barrette

«C’est un grand plaisir de me joindre à L’ABRI de Québec. Ça va permettre aux jeunes adultes de se changer les idées, chose très difficile en ce moment. Je vais être là pour les encourager. On va parler de sports, d’activité physique.»

- Kim St-Pierre, gardienne de but intronisée au Temple de la renommée du hockey

«Personnellement, mon public est pas mal jeune, et je sais que la musique fait du bien à cette tranche d’âge là. On va parler de plein de sujets, sans filtre, ensemble, et ce sera le moment de tisser des liens entre générations.»

- La rappeuse Sarahmée

 

Les nouveautés musicales d'atuvu.ca

Charlie Cliche, Atuvu.ca, 28 octobre 2020

Cette semaine c’est la culture du rap qui est mise en lumière dans l’actualité musicale. Sarahmée, Marie-Gold et Fouki se distinguent par leur musique qui apporte un vent de fraîcheur. 

L’étoile montante du rap féminin québécois, Sarahmée, lance un nouvel extrait d’un album qui verra le jour au printemps 2021. Le son est accompagné d’un vidéoclip  touchant qui porte un message sur sa communauté et la place des femmes dans celle-ci. Elle a d’ailleurs utilisé l’occasion pour remettre un de ses cachets à différents organismes locaux.  La vidéo de Le cœur a ses raisons met en image ces moments d’échange entre la rappeuse et les gens de ces associations. D’ici la sortie de son album, vous pouvez voir Sarahmée en performance au prochain Gala de l’ADISQ le 28 octobre. 

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C’est une Marie-Gold énergique qui nous revient avec un nouveau vidéoclip pour son single Impatiente. Tirée de son album Règle d’or paru en mars dernier, ce clip est une façon de démontrer son impatience face la difficulté de monter les échelons. Tout en respectant les mesures du confinement, Marie-Gold offre au public des images fortes et un concept intéressant qui reflète bien l’artiste. Si vous ne l’avez pas encore vu, il mérite d’être visionné.  

Fidèle à ses habitudes, Fouki a su concocter un nouvel EP qui saura nous faire bouger. Avec des airs très colorés, il présente ce mini-album de quatre chansons : Grignotines, Bijou, Oui toi et Brioches à la cannelle.  Toujours accompagné de son acolyte QuietMike, il rajoute à sa production Pops & Poolboy ainsi que Rousseau. La chanson Bijou est assortie d’un vidéoclip très théâtral où Fouki incarne un pirate à la recherche d’un trésor. 

 

Premier gala de l'ADISQ: Les Cowboys Fringants, Marie-Pierre Arthur et Patrick Watson lancent le bal

Geneviève Bouchard, Le Soleil, 28 octobre 2020

Avec trois trophées en poche et peut-être deux autres à venir dimanche, Les Cowboys Fringants ont bien mis la table au Premier gala de l’ADISQ, mercredi soir. Marie-Pierre Arthur et Patrick Watson ont également fait fort bonne figure, récoltant chacun deux Félix.

Désigné meilleur vendeur, l’album Les antipodes des Cowboys Fringants a aussi valu à la bande de Karl Tremblay la victoire dans la catégorie rock et celle de la vidéo de l’année pour son grand succès L’Amérique pleure. La pièce est également en lice pour le prix de la chanson de l’année au gala de dimanche, où les Cowboys pourraient ajouter un nouveau Félix du groupe de l’année à sa collection.

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Choisi comme meilleur album alternatif, Des feux pour voir de Marie-Pierre Arthur s’est aussi démarqué comme choix de la critique. Si le vote populaire en décide ainsi, elle pourrait ce dimanche être couronnée interprète féminine de l’année.

Marie-Pierre Arthur a accepté deux Félix mercredi lors du Premier gala de l'ADISQ. 

La très personnelle proposition Wave a mérité à Patrick Watson le Félix du meilleur album anglophone. La transposition scénique qu’il en a faite a également été saluée mercredi. Le spectacle The Ballad of the Runaway Girl d’Elisapie et celui de Véronic DiCaire — qui acceptait son premier Félix en carrière — ont aussi été récompensés.

Après une entrée remarquée l’an dernier aux galas de l’ADISQ, la pianiste Alexandra Stréliski a poursuivi sa conquête à la cérémonie de mercredi, où le rayonnement hors Québec de sa carrière a été souligné. Elle pourrait refaire le plein de trophées dimanche, alors qu’elle se retrouve sur la ligne de départ pour le meilleur spectacle (parmi les auteurs-compositeurs-interprètes) et l’interprète féminine de l’année, une rareté pour un projet instrumental.

Autre aspirante au titre de l’interprète féminine, Isabelle Boulay a réclamé un Félix — son 19e en carrière — pour son album de réinterprétations En attendant Noël.

«Justice pour Joyce»

Piloté notamment par Alan Côté du festival de Petite-Vallée et Florent Vollant, le collectif Nikamu Mamuitun-Chansons Rassembleuses, qui réunit des artistes autochtones et allochtones, a été récompensé mercredi parmi les albums mettant en valeur d’autres langues que le français ou l’anglais. Celles qui forment la moitié féminine du groupe (Chloé Lacasse, Marcie, Karen Pinette Fontaine et Joëlle Saint-Pierre) ont d’ailleurs livré une très touchante prestation, arborant sur leur poitrine la mention «