La sortie d’un premier EP d’Aliocha est prévue cet automne chez Audiogram. D’ici là, en voici le tout premier extrait, la chanson Sorry Eyes au texte mordant et lucide, sur une musique aux arrangements inspirés du rock français actuel. Samy Osta (Feu ! Chatterton, La Femme) en signe la réalisation.
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Sorry Eyes (extrait)
Te dirais-je que je n’ai pas souffert, que je n’ai pas pleuré bien des fois dans ces tristes nuits d’auberge ? Ce serait me vanter d’être une brute, et tu ne me croirais pas. «J’ai lu certaines correspondances d’Alfred de Musset avec George Sand et cette phrase m’a beaucoup touché. C’est si vrai et simple, cette notion d’humilité et de vérité. En amour, après une rupture, je remarque que certaines personnes veulent gagner, finir vainqueur ou victorieuse. Pourtant, qu’est-ce qu’il y a à gagner? C’est ça Sorry Eyes», précise Aliocha.
Auteur, compositeur et interprète, Aliocha est jusqu’à présent mieux connu pour son travail d’acteur. Pourtant, en plus d’incarner de nombreux personnages, notamment sous l’œil des cinéastes Léa Pool (Ma mère est chez le coiffeur et La dernière fugue) ou Guy Édoin (Ville-Marie), le jeune homme a passé les dernières années à travailler ses chansons. Depuis 2012, plus précisément, année où le musicien de 18 ans fait la connaissance de Jean Leloup. Avec ce précieux mentor, il créera une première maquette qui mènera à une association avec la maison de disques Audiogram. Dès lors, Aliocha explore et recherche sa profonde identité musicale entre Montréal, Paris et Los Angeles…
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Show me how blooming you are now Please give some news from paradise Show me how free you’re feeling now I guess that I was just a parasite But there’s something weird about your smile Looks like your eyes are paralyzed If you want to make me buy that you’re so glad You’d better have a lot of spare lies You won’t make me cry With your sorry eyes
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