À la suite de sa participation aux Francouvertes, Miles produit un spectacle à but non lucratif afin d'amasser des fonds pour faire un don au Groupe de recherche et d'intervention psychosociale (GRIP), en mémoire de son ami Ced. Une chanson vient d’ailleurs appuyer cette démarche.
L’histoire de Paire de Nike est arrivée en 2011, avec mon meilleur ami Ced, qui est maintenant décédé. C’est une histoire qu’on a toujours partagée juste entre nous. Depuis la mort de Ced, je me remémore une multitude de petites anecdotes de la sorte, mais celle-ci, je l’ai immortalisée et j’en suis particulièrement fier. L’histoire en tant que telle, je n’en suis pas forcément fier, mais le fait de l’avoir immortalisée à jamais, oui, explique Miles.
La création de ses textes, le choix de ses sonorités et de ses productions ne sont pas laissés au hasard. Alternant entre des flows de rap aiguisés et variés ainsi que des mélodies chantées, Miles Barnes porte une attention particulière aux plus fins détails.
Ce projet est porteur d’un puissant message : il faut work.
Pour concrétiser cette vision, il faut work. Pour réaliser nos projets de manière concrète, il faut work. Pour avancer dans notre démarche artistique, il faut work. Pour surmonter les hauts et les bas, qu’ils soient professionnels, créatifs ou personnels, il faut work. Pour s’améliorer au quotidien, autant en tant qu’artiste qu’en tant qu’être humain, il faut work.
Le « Y » vient à la base du diminutif de « il » dans le langage populaire québécois. Par contre, on constate la recherche derrière ce symbole qui signifie « comment » (why) lorsqu’on le prononce en anglais. « YFW » prend donc tout son sens lorsqu’on comprend « pourquoi » il faut travailler.
Y Faut Work (extrait)
Celui qui rassemble habilement la danse, le rap et le théâtre sur scène propose un EP dont la ligne directrice est marquée par des rythmiques chaleureuses et des mouvements cohérents de formes abstraites et géométriques. L’ouvrage sera disponible ce vendredi 28 février sur toutes les plateformes.
 
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