Enregistrée au Studio Sunset Hill à Morin-Heights avant que le Québec soit sous confinement, la chanson a été réalisée par Ian Kelly et David Laflèche. Élevé dans une famille où les parents ont travaillé en santé mentale, Ian Kelly explique pourquoi il s’unit à l’ACSM le temps de cette chanson.
Je n’ai pas trop peur, je me réjouis du ralentissement et de la prise de conscience que la crise actuelle provoque, mais malgré ça, je ne peux m’empêcher d’être triste, devant autant de souffrance humaine, et d’être anxieux, devant autant d’incertitude. À mon avis, celui d’un père de quatre enfants, marié et travailleur autonome, l’isolement et l’angoisse que nous vivons auront certainement un impact majeur sur notre santé mentale à tous et toutes.
La crise actuelle amènera aussi son lot de changements positifs et bien entendu, autant que possible, c’est là-dessus qu’il faut miser. On doit impérativement tirer des leçons d’humilité et d’humanité tandis que la Terre nous montre à quel point l’équilibre est fragile.
J’espère sincèrement que nous ne retournerons pas à la « normalité » que nous connaissions avant cette épreuve. La normalité qui nous poussait à une consommation irréfléchie et destructrice, dans laquelle l’économie prévalait à tout prix, au détriment de tout le reste. Il faut absolument freiner la course à la mort, cette croissance continue qui est impossible et qui enfreint toutes les règles du bon sens. Pourtant, on est capable d’être intelligents aussi. Il faut arrêter de confondre la quête du profit avec la quête du bonheur. Il existe certainement un équilibre dans lequel on améliore notre sort sans détruire tout le reste.
Je vois du beau partout, les gens sont bons et généreux. Je pleure devant la souffrance humaine, mais je souris au moins autant devant la compassion, l’entraide et l’ingéniosité humaine.
L’amour est toujours là.
- Ian Kelly
Alors que nous faisons face à la pandémie mondiale de la COVID-19, nous avons plus que jamais besoin des uns et des autres. C’est le moment de #ParlerPourVrai de ce que nous ressentons vraiment et de faire preuve de bienveillance. Faisons-en sorte d’avoir de vraies conversations avec notre famille, nos amis, nos voisins, nos collègues en leur répondant comment nous nous sentons vraiment. Même si nous ne pouvons être à proximité physiquement, nous devons rester à proximité émotionnellement.
Marc-André Dufour, psychologue clinicien, agit à titre de porte-parole de l’initiative pour une première année : Il faut se donner le droit de ressentir ce que l’on vit et de le partager. Créer ce type de lien humain est à la base de la cohésion sociale. Engagé en prévention du suicide depuis plus de vingt-cinq ans, et auteur du livre Se donner le droit d’être malheureux (Éditions du Trécarré), il s'implique en promotion de la santé mentale via des interventions médiatiques depuis plusieurs années.
Les artistes offrent leurs cachets à l'Association canadienne pour la santé mentale - Division du Québec.
Visitez www.semainedelasantementale.ca pour obtenir des informations et des outils sur la Semaine de la santé mentale de l’ACSM.
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