Nolton Lake nous dévoile les inspirations des chansons de Pink Lights :
Peace After War a été écrite à la suite d'un moment bien particulier qui n’a duré que quelques secondes, mais qui s’est fait sentir comme une éternité pour l'auteur-compositeur et interprète, marquant son âme à jamais. Il décrit une scène, une femme, une inspiration : Elle était claire, entourée d’une lumière rose, et elle me souriait en me regardant. Les autres étaient tous flous autour, je ne voyais qu’elle. Ce moment-là, pour moi, était un des moments les plus forts que j’ai vécu de ma vie. Une seconde est parfois plus longue qu’une éternité.
Quand j’ai écrit Dreamers, j’étais assis dans les rochers, sur le bord du Gange, en Inde, dans la ville iconique de Rishikesh, où les Beatles avaient fait leur retraite méditative controversée. C’est une ville magnifique avec des lueurs bleues et turquoises dans l’eau. C’est littéralement le lieu d’origine du yoga, explique l’artiste. Inspiré par l’écart entre les gens, qui crée tant de haine, tant de pollution et tant de problèmes, il rêve à un monde moderne, rempli de rêveurs, et qu’ensemble, nous pouvons changer le monde.
Lancée le mois dernier, la pièce Lake Champlain évoque une série de questions laissées sans réponses. Assis sur les rives américaines du lac Champlain, Nolton Lake s’interroge sur les humains qui s’amusent, perchés au-dessus d’un autre monde, que l’on ignore. Le désir d’en savoir davantage sur le monde qui nous entoure est comme l’eau du lac : nous voyons quelque peu en profondeur, puis le reste, on y est aveugle.
Now I Know aborde la maladie mentale, l’espèce d’incompréhension que pourrait ressentir une personne victime de ce type de maladie. Ça dit rien et ça dit tout en même temps, c’est confus, c’est pas clair, ça se passe dans tous les sens, toutes les directions. C’est naviguer à travers la vie en cercles, explique Nolton Lake.
Amoureux fou de l’Inde, Nolton Lake décrit dans Sea Of Mangoes un sentiment de bonheur, de liberté qui lui rappelle ce pays où il a passé plusieurs mois. Si je meurs demain, j’aimerais bien manger une mangue de l’Inde. C’est une des meilleures choses qui aura touché mes lèvres. J’ai beaucoup voyagé dans ma vie, j’ai beaucoup marché, mais ce pays a toujours su me garder fou. Fou du désir de voir le monde, fou dans ma créativité. De plus, mon sitar indien vient de là, évidemment.
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Peace After War (extrait)
Sea Of Mangoes (extrait)
Unification (extrait)
The Man That Goes Too Far (extrait)
Over The Mountains (extrait)
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