Sally Folk revient sur de vieilles histoires qui l’ont marquée avec toute la souplesse, l’entrain et la légèreté que procurent les arrangements musicaux créés par Michel Dagenais, Phillipe Dunnigan (Le Règne) et Gabriel Desjardins (À nu).
Parfois les événements bouleversants, tristes et marquants sont le point de départ du changement. Il faut les saisir, les vivre et apprendre pour en tirer le meilleur, explique Sally Folk.
Celle qui aborde les relations homme-femme en choisissant des thèmes poignants utilise un ton plus sérieux pour ce cinquième album. La pièce titre, Ô Psychologue, souligne le travail d’introspection qu’elle a dû faire pour se libérer de vieilles croyances, notant au passage que c’est l’écoute et la compagnie bienveillante qui semblent être au cœur du retour à l’équilibre qu’elle avait négligé.
La première pièce de l’album, Le regard des hommes, donne le ton à cette analyse de soi, quant à la façon dont l’opinion des autres contrôle les pensées et à la nécessité de s’en libérer afin de vivre une vie plus saine mentalement.
Inspirée par la quête amoureuse, Sally Folk lève le voile sur les relations éphémères, rapides et désespérées (Les amourettes), sur le déni (Attendu pour souper) ainsi que sur l’infidélité, imagée par un Pot de miel, dans lequel on ne trempe jamais qu’une seule fois son doigt.
L’amour toxique est présent sous différents aspects tels que l’ignorance de la part de l’autre (Que le diable m’emporte), l’abus de pouvoir (Le règne) ainsi que la manipulation (Mea Culpa). Cette dernière pièce est d’ailleurs la continuité de la chanson Les heures de visites, parue sur Deuxième acte.
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Téléchargements : Pochette • Photo de presse Crédit : Crila Laforest
Le regard des hommes (extrait)
Les clés (extrait)
Pot de miel (extrait)
Dix plutôt qu'une (extrait)
À nue (extrait)
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