« Quand j’ai appris que MTL me détestait, c'était vraiment un coup dur. Depuis, je ne pense qu’à une seule chose… ma revanche. » - Lydia Képinski

En rupture avec sa récente frasque, MTL me déteste, où Képinski nous offrait son côté givré, c’est son côté brut que nous expose à présent la chanteuse. Si le changement de ton semble évident, il s’agit d’un terrain auquel nous a habitués l’artiste depuis la parution d’Andromaque (2017), où elle jouait déjà les héroïnes épiques.
Elle récidive avec Arbol, une chanson dont les rythmes font presque oublier la noirceur du texte, du moins, jusqu’au pont où la dimension tragique devient inéluctable. Une armée de synthétiseurs orne alors le poème chanté de Arbol, messe funèbre que Képinski s’offre.
L’espoir triomphe toutefois à la fin du morceau, rappelant que la force, la discipline et le courage sont les piliers du dépassement de soi et ce dans la victoire comme dans la défaite.
Réalisé par Sarra El Abed (Y’a pas d’heures pour les femmes, 2019), le vidéoclip d’Arbol se veut, selon l’idée originale de Képinski, une allégorie de la performance artistique où les répétitions deviennent des entraînements, son imprésario devient son coach, la scène devient un ring, le public est en liesse.
Quand Lydia nous a approchés avec le concept du clip, on a été rapidement emballé! L’idée à la fois originale et inattendue pour cette chanson nous a vraiment permis de nous amuser et de créer un univers cinématographique riche, explique Sarra El Abed.
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