La prenante Je resterai tout près (Ton nom un rivage), un poème de Claire Gaucher mis en musique par Sylvie Paquette, se veut une ode à la mémoire et une invitation à poursuivre sa route en dépit des épreuves. Reconnue pour ses talents de compositrice, Sylvie Paquette pose pour une rare fois des mots sur sa musique avec Le projecteur, une chanson éminemment personnelle où le passé s’invite dans le présent, éclairant tout sur son passage : Il y a le temps qui passe / Il y a ta voix, il y a ton sourire / Que je me remémore, comme ça / Soudain / Sans avertir / J’te vois je crois / je crois qu’je te vois
L’artiste offre une interprétation à fleur de peau de Ton visage de Jean-Pierre Ferland, qui prend ici une tout autre signification. J’avais chanté cette pièce une première fois dans le cadre d’un hommage à Jean-Pierre dans les années 80, raconte Sylvie. C’est un texte magnifique et universel qui vient clore l’album de belle façon.
Je resterai tout près permet d’entendre François Richard (claviers), Philippe Brault (basse), Max Sansalone (batterie et percussions), José Major (batterie et percussions), Rick Haworth (guitare électrique), Denis Ferland (guitares), François Pilon (violon), Madeleine Messier (alto), Sheila Hannigan (violoncelle), Jocelyne Roy (flûtes), Guillaume Bourque (clarinettes), David Carbonneau (trompette) ainsi qu’Andrea Lindsay, Judith Little Daudelin et Anne-Sophie Doré-Coulombe (chœurs). C’est Ghyslain-Luc Lavigne qui signe le mixage de l’album et Marc Thériault le matriçage.
SPECTACLES en première partie de Daniel Lavoie
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