Samuele annonce la création d’un livre-album, Une paillette dans l’engrenage, à paraître en février 2023. Le premier extrait, Là pour toi, est une première carte de visite parfaite pour de ce livre-album qui explore les thèmes de la transformation, de la joie et de la guérison, sur fond de musique entraînante et de mélodies accrocheuses.
Là pour toi (extrait)
Si tu veux on lance la révolutionJ’appelle les ami.e.s, on remplit le salonDe cuir, de paillettes et de sorcièresOn fait brûler des brassièresJ’suis là, là pour toi
Dans un souci d’accessibilité et par amour de cette langue de gestes, j’ai voulu faire traduire les chansons du nouvel album en LSQ (langue signée Québécoise). Cette fois-ci j’ai eu le bonheur de travailler avec Hodan Youssef et Marie-Pierre Petit, deux artistes et interprètes sourdes, et Fanny Dubé, une interprète entendante pour la traduction et l’interprétation. Ensemble, on a traduit et mis en scène chacune des douze chansons du livre-album. Avec Julia Marois et Seb Miron, on a filmé tout ça et on est exalté·e·s de partager le premier extrait, explique Samuele.
Julia Marois: réalisation/dop • Seb Miron : caméra/montageJess Roy : direction artistique/accessoires • Alex Guimond / coordination
Pour ce nouveau chapitre, Samuele combine ses médiums favoris, soit la chanson, le récit et l’essai pour créer un livre-album qui parle de révolution individuelle et collective en utilisant la lentille de sa propre transformation. Fin 2018, en plein épuisement professionnel et questionnement sur son genre, Samuele prend une pause de la scène pour se donner l’espace de faire une transition de genre. À l’automne 2019 Samuele s’assume trans et non-binaire. Reposé.e et en paix avec iel-même, un sentiment qui l’avait quitté.e refait alors surface : l’envie de créer. Le livre-album est né de cette envie de partager une joie nouvellement trouvée. Une paillette dans l’engrenage, c’est l’idée que de petits gestes peuvent avoir une grande portée.
SamueleMusique.com
Téléchargement: Photo de presse (jpg) • Pochette (jpg)Crédit photo : Julia Marois