Traversé d'une énergie punk et d'une autodérision à tout casser, le mini-album d'Alphonse Bisaillon contient des chansons taillées avec précision.
Écrites dans des chambres sous-louées un peu partout au Québec, les pièces ont été transportées à travers les peines, les bonheurs fugaces, les visions qui subjuguent, afin de devenir un mémoire de ses hallucinations.
Violons, violoncelles, synthétiseurs, sections instrumentales à la Astor Piazzolla, rap, rock et disco, tout y est. Si les chansons y sont dans des styles variés, elles tournent néanmoins autour d’une question centrale : où aller (quand on sait très bien qu’il n’y a nulle part)? C’est la question que se posent les rêves confrontés au monde. Cette œuvre essaie de leur frayer un chemin dans la brutalité du quotidien, vers une réelle tendresse, un amour vrai ; une beauté qui ne tricherait pas.
La pièce suivante, Pour aimer, a été mise en image par le réalisateur Marc Bisaillon afin de refléter le texte en réel contraste avec la musique.
Les chansons suivantes s’installent après sa mort, dans un monde hanté par son spectre, lorsqu’il subsiste deux possibilités : soit abandonner ses rêves ou changer le monde, incluant le premier extrait, Tout est accessoire! Tout le reste de l’œuvre est un oscillement entre ces deux pôles.
Tout est accessoire! (extrait)
La pochette est une œuvre réalisée sur toile par son frère, l’artiste visuel Arthur Chénier.
Le mini-album éponyme d’Alphonse Bisaillon est disponible dès maintenant sur toutes les plateformes numériques.
Le lancement aura lieu au Verre Bouteille le 9 novembre prochain, dans le cadre de Coup de cœur francophone. RSVP: catherine@natcorbeil.com
Téléchargement: Pochette (jpg) Crédit: Arthur Chénier
alphonsebisaillon.bandcamp.com