XO SKELETON, le nouvel album de La Force, est souple, stable, mystérieux, un mélange de pop hantée et de R&B brûlant qui existe là où la vie rencontre la mort et l’amour. L’album, coréalisé par La Force et Warren Spicer (Plants and Animals), sera disponible partout en format vinyle et digital dès le 29 septembre prochain via Secret City Records. La Force annonce également des dates de tournée cet automne : trois spectacles-lancement à Montréal, Toronto et Ottawa ainsi que des premières parties européennes avec Patrick Watson. Voir la liste complète ici-bas, les dates en tête d’affiche seront en vente le 2 juin ICI.

Disponible dès aujourd’hui est le premier extrait, condition of us, la pièce qui lance le bal sur l’album. Elle est un portrait d’adoration, une histoire d’amour à long terme chaotique, intense et profonde. C’est le fruit de Song A Day, un cercle d’auteurs-compositeurs sur invitation qui a été organisé par l’ingénieur de son Phil Weinrobe (Tomberlin, Kings of Convenience, Deerhoof) au plus fort de la pandémie. Au cours de trois sessions de 10 jours, Engle a créé une nouvelle chanson toutes les 24 heures, trouvant sa motivation auprès d’amis et de sommités comme Leslie Feist, Maggie Rogers, Beck, et Buck Meek de Big Thief. Elle a écrit condition of us seule sur GarageBand, avec une grande fébrilité.

Le thème de l’album s’est révélé durant le processus de création, explique Engle. La pièce titre est inspirée d’un appel entre la chanteuse et sa courtière d’assurances, où elles échangeaient des banalités en périphérie de la mort. À un moment, elle s’est exclamée : Que Dieu te garde de mourir, se rappelle Engle. J’ai été abasourdie, et un peu outrée. J’ai répondu : Eh bien, une chose est certaine : aucun dieu ou déesse ne va me garder en vie. 

XO SKELETON est rempli de réflexions profondes à propos de sujets comme la finalité de la mort ou la protection offerte — ou pas — par l’amour d’une autre personne. Il s’agit de questions corporelles, impliquant le souffle, la chair et le pouls, des choses qui animent la musique de La Force depuis son premier album de 2008 jusqu’à son électrisant travail avec Broken Social Scene, Big Red Machine, Efrim Menuck, Safia Nolin, ainsi que AroarA, son duo avec son mari, Andrew Whiteman. La voix de La Force est saisissante, à la fois voluptueuse et empreinte de sagesse, ce qui décrit également sa perspective : ferme, sensible, physique. Engle se rappelle qu’elle est « obsédée de façon malsaine » par la mort depuis l’enfance. Pendant des années, je ne pouvais pas regarder le ciel la nuit, car j’étais incapable de contempler l’éternité. XO SKELETON est par conséquent pour elle une acceptation du néant qui précède et qui succède à la vie, mais aussi une ode au centre moelleux formé d’amour, de chagrin, de contact et de réminiscence. Le squelette en chacun de nous, un symbole de mort, est aussi la structure qui nous anime, qui nous rend vivants. Et nos corps, qui sont couverts de toute une vie de cicatrices et d’ecchymoses, portent également ce qui est intangible : le désir, la tendresse, le jugement.

Ces neuf chansons extraordinaires sont intimistes et à échelle humaine, avec des progressions d’accords s’apparentant au déplacement des membres, du saxophone et des cordes traitées. Du début à la fin des 35 minutes de XO SKELETON, la musique de La Force est électrique et vibrante, tactile et sinistre. Elle incorpore des influences aussi éclectiques que Tirzah, Unknown Mortal Orchestra, Jazmine Sullivan, Cocteau Twins, Mica Levi, Tricky avec Marina Topley-Bird, et même Don Juan’s Reckless Daughter  de Joni Mitchell. C’est un album qui se tortille au rythme du pouls — des airs funèbres, mais aussi inquisitifs et allumés. Comme un corps, peut-être. Ou le souvenir qu’on en a.

La Force est le fascinant projet solo d’Ariel Engle, qui est depuis plus d’une décennie une collaboratrice musicale prisée de la scène canadienne. Né et établie à Montréal, elle rejoint Broken Social Scene en 2017, enregistrant en studio avec le collectif à partir de l’électrisant Hug of Thunder. L’année suivante, Engle a lancé La Force, un album qui s’est retrouvé sur la longue liste du Prix de musique Polaris et qui a attiré l’attention de Stereogum, The Globe & Mail et Morning Becomes Electric  (NPR), ainsi que d’Aaron Dessner du groupe The National, qui a recruté Engle pour qu’elle participe au nouveau disque de Big Red Machine, aux côtés de Bon Iver, Taylor Swift, Fleet Foxes et Sharon Van Etten. Engle a d’autre part été invitée à contribuer au dernier album de Patrick Watson. Ce dernier a choisi leur collaboration comme premier extrait de son album Better In The Shade (2022). Engle vient de faire paraître un nouvel opus acclamé des critiques (★★★★ - MOJO) avec son duo ALL HANDS_MAKE LIGHT, le projet drone/synthétiseur modulaire/voix d’Engle avec le fondateur de Godspeed You! Black Emperor, Efrim Manuel Menuck. Parallèlement, Engle est monté sur scène avec des artistes tels que Maggie Rogers, Martha Wainwright, Leif Vollebekk, The Barr Brothers et plus encore.

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La Force Announces New Album Xo Skeleton Out September 29 Via Secret City Records

Available as of today is the first single and opening track condition of us, the portrait of adoration, a love-affair that’s long-term, messy, fervent and profound. The track was the product of Song A Day, an invitation-only songwriters’ circle organized by producer/engineer Phil Weinrobe (Tomberlin, Kings of Convenience, Deerhoof) during the depths of COVID. Across three 10-day sessions, Engle created a new song every 24 hours, holding herself accountable alongside friends and luminaries like Leslie Feist, Maggie Rogers, Beck, and Big Thief’s Buck Meek. She wrote condition of us alone on GarageBand, tilting like a weathervane in her surroundings.

The theme of the album revealed itself in the making, she explains, recalling how the title track is rooted in a telephone call with her life-insurance broker—one everyday banality on the periphery of death. At one point she said : ‘God forbid you should die.’ I was gobsmacked. And a bit hot-tempered. And I said those lines : ‘Well, there’s one thing guaranteed : no god or goddess is going to keep me alive.’

XO SKELETON is filled with heady questioning around topics like the finality of death or the protection that another person’s love can or cannot bestow. But more than that, these are body questions—matters of breath and flesh and pulse—which is the stuff at the center of all La Force’s music, beginning with her 2018 debut and also beyond into Engle’s electrifying work with Broken Social Scene, Big Red Machine, Efrim Menuck, Safia Nolin, and AroarA (her duo with her husband, Andrew Whiteman). La Force’s voice is stunning—at once luscious and wise—but so is her even-keeled, sensitive, and physical point of view. Engle recalls she has been “unhealthily obsessed” with death since she was a child. For years I couldn’t look at a night sky because I couldn’t contemplate eternity. As such, XO SKELETON is a kind of reckoning : a coming-to-terms with the oblivion that bookends a life, but also the gooey center of love, loss, touch, and memory. The skeleton inside of each of us, that symbol of death, is also literally the thing that animates us, which brings us alive. And our bodies, which offer up all the scars and bruises of our years, also carry the intangible : desire, tenderness, judgment.

These nine extraordinary songs are human-scale and intimate, with chord changes like the shifting of limbs, saxophones and processed strings that travel with a vascular ripple. Throughout the 35 minutes of XO SKELETON, La Force’s music is electric and vivid, tactile and grimy. It’s a sound that enfolds influences as disparate as Tirzah, Unknown Mortal Orchestra, Jazmine Sullivan, the Cocteau Twins, Mica Levi, Tricky with Marina Topley-Bird—and even Joni Mitchell’s Don Juan’s Reckless Daughter. It’s an album that bends and turns with its every shift of pulse : mournful, searching, turned on. Like a body, you might say. Or the memory of one.

La Force is the mesmerizing solo project of Ariel Engle, who has spent more than a decade as one of Canada’s most sought-after musical collaborators. Born and based in Montreal, she made her electrifying studio debut on Broken Social Scene 2017’s Hug of Thunder. The following year, Engle released La Force, garnering a Polaris Music Prize long-list nomination and drawing attention from Stereogum, the Globe & Mail, and NPR’s “Morning Becomes Electric,” as well as The National’s Aaron Dessner, who recruited Engle to appear on the new Big Red Machine LP alongside Bon Iver, Taylor Swift, Fleet Foxes and Sharon Van Etten. Engle was also invited to contribute to the recent album of Patrick Watson, who used their collaboration as the lead single on 2022’s Better In The Shade. recently released a critically acclaimed (★★★★ - MOJO) album part of ALL HANDS_MAKE LIGHT, Engle’s drone/modular synth/voice team-up with Godspeed You! Black Emperor founder Efrim Manuel Menuck. Engle has appeared on stage with the likes of Maggie Rogers, Martha Wainwright, Leif Vollebekk, The Barr Brothers and more.

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